Le milieu de terrain avait démarré au Canon de Yaoundé avant de poursuivre notamment en France, en Suisse et en Espagne.

Une superbe reprise du pied gauche qui ne laisse aucune chance au gardien adverse. Voilà l'image que certains garderont de Patrick Claude Ekeng Ekeng. Ce but, inscrit le 20 avril dernier en demi-finale de la coupe de Roumanie face au Steaua, restera dans les mémoires non seulement pour son côté spectaculaire mais aussi parce que c'est le dernier du joueur. Difficile donc de se remettre du choc. Principalement ses anciens coéquipiers de l'équipe nationale.

« Choqué », « triste », « abattu », « désemparé », peut-on lire sur les réseaux sociaux. Même s'ils préfèrent se souvenir d'un « Patou » humble, respectueux et travailleur qui rêvait de briller sous le vert-rouge-jaune. Une chance qui s'est présentée à Patrick Ekeng Ekeng, né le 26 mars 1990, tout au long de sa jeune carrière.

Une carrière qui débute au Canon de Yaoundé où le milieu de terrain disputera 29 matchs pour sept buts lors de la saison 2008-2009. Il découvre ensuite la Ligue 2 française avec Le Mans, puis la Suisse à Lausanne sport avant de jouer, dès 2014 à Cordoue (2e division espagnole). Depuis janvier dernier, il évoluait au Dinamo Bucarest avec lequel il comptait 12 matchs pour un but.

En sélection nationale, Patrick Ekeng Ekeng s'était fait remarquer en 2009 avec les U20 lors de la coupe d'Afrique des nations au Rwanda. C'est lui qui inscrit le but victorieux en demi-finale face au Nigeria, ouvrant ainsi à l'équipe les portes de la coupe du monde junior en Egypte. On se souvient qu'au lendemain de la coupe du monde 2014, il avait été convoqué en sélection nationale fanion. Il fera d'ailleurs partie de la cuvée de la CAN 2015 en Guinée équatoriale. « Patou » laisse une femme enceinte et une fille de deux ans.