En visite au Cameroun il y a quelques jours, la présidente de la Confédération africaine de volleyball (CAVB), Bouchra Hajij, s'est exprimée sur le conflit opposant Julien Abouem et Bello Bourdane à la tête de la Fédération camerounaise de volleyball (Fécavolley). Interrogée sur cette question sensible, elle a affirmé la position de la CAVB, se basant sur les décisions des autorités compétentes et de la Fédération internationale de volleyball (FIVB).
« Nous avons été saisis au sujet de cette situation. Au départ, nous ne savions pas qui était le président légitime », a reconnu Bouchra Hajij. Pour trancher, la CAVB a sollicité l’appui des institutions de tutelle, à savoir le ministère camerounais des Sports (MINSEP) et le Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Après analyse, il est apparu que la FIVB, qui supervise l'affiliation des 54 fédérations nationales africaines, avait déjà statué sur la légitimité de la fédération dirigée par Bello Bourdane.
« Nous sommes obligés de travailler avec la fédération actuelle, celle dirigée par monsieur Bello, car la FIVB a statué en sa faveur », a-t-elle ajouté. « Nous ne sommes pas sur place pour évaluer la situation nous-mêmes, et nous faisons confiance aux institutions de tutelle, notamment lorsqu'elles nous envoient les procès-verbaux d'assemblées. »
En conséquence, la CAVB, tout comme la FIVB, reconnaît officiellement Bello Bourdane comme le président en exercice de la Fédération camerounaise de volleyball, mettant fin aux doutes sur cette querelle de leadership.