Infos Sports of Sunday, 22 November 2015

Source: cameroon-info.net

Polémique autour du site du futur stade de Douala

Maquette du futur Stade Maquette du futur Stade

Le futur stade de Bwang-Bakoko dans l’arrondissement de Douala III compte parmi les infrastructures sportives consignées dans le dossier de candidature qui a permis au Cameroun d’hériter de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, «Cameroun 2019». Sur la maquette, cette bâtisse de 50 000 places est une véritable merveille qui devrait faire la fierté de cette compétition à venir.

Les autorités camerounaises ont procédé il y a quelque temps au bornage du site offert par la communauté Bakoko de Douala. Seulement, le site est devenu l’objet d’une vive querelle de la part des riverains. Ces derniers ne comprennent pas comment la communauté Bakoko peut céder au gouvernement un terrain déjà vendu. «Ce terrain n’appartient plus à la communauté Bakoko depuis plusieurs années aujourd’hui. Car, elle nous a vendu ces terres et nous avons déjà chacun nos titres fonciers», a confié l’un d’eux dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Economie n°0941, en kiosque vendredi 20 novembre 2015.

Vaste de 100 hectares, le site querellé est réparti de la manière suivante: 60 hectares pour la construction du stade lui-même et 40 hectares pour la construction de la «petite ville Bakoko» à proximité du stade. Ce second pan du projet de construction de ce complexe suscite l’indignation des riverains qui ne manquent pas de se demander pourquoi on veut les déloger sur un site qui leur revient de droit, pour construire la petite ville Bakoko, informe le journal.

Selon le tabloïd, ces riverains disent ne pas vouloir les indemnisations d’autant plus qu’elles ne seront pas à la hauteur des investissements effectués. De ce fait, pour ces derniers, la solution qui arrangerait toutes les parties est le décalage de 500 m2 du site du nouveau stade. Ceci pour épargner leur habitation. Pour se faire entendre, ces populations qui disent n’avoir jamais été associé à aucune des démarches, ni n’avoir été notifié, ont introduit plusieurs requêtes auprès des autorités publiques et attendent leur réaction.

Pour certains avocats interrogés à Douala par Le Quotidien de l’Economie, il sera difficile pour ceux-ci d’avoir gain de cause, à moins de négocier avec les commissions techniques et les autorités publiques afin que la solution de décaler de 500 m2 le site soit prise en compte. Dans le cas contraire, ces derniers peuvent poursuivre la communauté Bakoko pour les avoir floué.