Pourquoi Samuel Eto'o a mis fin au contrat avec One All Sports : Jeune Afrique bance du lourd

Selon les révélations de Jeune Afrique, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a décidé de résilier son contrat avec l'équipementier One All Sports, seulement deux ans après l'avoir choisi pour équiper les sélections nationales.

Dans un communiqué, la Fecafoot a justifié cette décision par les "nombreux manquements dans l'exécution des engagements contractuels" de son partenaire. Une rupture qui intervient dans un contexte tendu entre les deux parties.

Selon les informations de Jeune Afrique, c'est dès mai 2023 que la Fecafoot a commencé à alerter One All Sports sur les retards de paiement des acomptes prévus dans le contrat. L'équipementier a alors évoqué les difficultés à recouvrir les fonds issus de la vente des équipements auprès de ses distributeurs.

En effet, le modèle choisi par One All Sports reposait sur la commercialisation des maillots et autres produits dérivés des sélections camerounaises auprès des supporters. Mais cette stratégie n'a pas fonctionné comme prévu, notamment sur le marché international.

« La stratégie de One All Sports sur ce contrat était basée sur la commercialisation des équipements des Lions indomptables. Il est vrai que sur le plan local, cela a permis à un grand nombre de supporters vivants au Cameroun d'acquérir des équipements de qualité à des prix abordables, mais la technique a moins marché à l'international, où se trouve pourtant la masse la plus importante de clients », explique une source proche de la Fecafoot.

Lors de la signature du contrat en 2022, Samuel Eto'o, le président de la Fecafoot, avait présenté l'accord avec One All Sports comme "le plus lucratif de l'histoire du football camerounais". Mais pour beaucoup, cette offre était trop "belle pour être vraie".

Jeune Afrique rappelle que seules des marques modestes comme Umbro et Macron s'étaient alors montrées intéressées pour équiper les Lions Indomptables. Même le géant Puma n'avait proposé que 300 millions de FCFA par an, contre 1,2 milliard en 2010.