Dans son édition du 31 mars 2017 le quotidien Mutations s’interroge sur le choix porté presque tout le temps par le Cameroun a disputé ses matchs amicaux en Europe. Le journal rappelle que les 24 mars et 28 mars 2017 c’est au-delà de nos frontières que les Lions indomptables ont disputé leurs matchs. Le premier contre les Aigles de Carthage s’est joué à Monsatir en Tunisie. Le deuxième a eu lieu à Bruxelles en Belgique. Les Lions jouaient alors contre Syli National de Guinée. A ces exemples il faut ajouter que la sélection nationale de football du Cameroun en période Fifa a régulièrement disputé des matches amicaux à l’étranger.

Selon André Nguidjol coordonnateur des équipes nationales au Cameroun, ce sont les raisons financières qui dirigent ce choix. «La plupart de nos matches amicaux se jouent en Europe pour deux raisons. La première est économique. Beaucoup de nos fédérations sont financées par le Gouvernement.

La seconde est qu’étant donné que les deux tiers de notre effectif évoluent à l’étranger pour ne pas dire en Europe, on préfère jouer de ce côté-là pour éviter de longs voyages et permettre au groupe de vite se rassembler», déclare-t-il.

L’importance des matches amicaux n’étant plus à démontrer si l’on s’interroge sur le fait qu’ils soient la quasi-totalité des temps joués en Europe, Jean Paul Akono le directeur technique national N°2 parle de la difficulté à trouver des adversaires.

«Trouver des équipes de classe mondiale à affronter a toujours posé des problèmes à bon nombre de sélections africaines en général et au Cameroun en particulier», dit-il. Toutefois il reste «que ces rencontres de «rodage» égrainent des financements dans les fédérations», note le quotidien.