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Infos Sports of Tuesday, 6 August 2024

Source: www.camerounweb.com

Promesse : Samuel Eto’o pris en flagrant délit de mensonge

Samuel Eto'o Samuel Eto'o

Le nerf de la guerre c’est toujours l’argent et ce ne sont pas les acteurs du football camerounais qui diront le contraire. En effet, le monde du professionnel camerounais traverse une période de turbulences financières, mettant en lumière les failles d'un modèle économique fragile. Alors que la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) de Samuel Eto'o Fils, avait promis un soutien accru aux clubs, la réalité sur le terrain semble bien différente. Certains pensent se retrouver dans un marché de dupe.

L'engagement pris par Samuel Eto'o Fils lors de son élection à la tête de la Fécafoot suscitait l'espoir d'un renouveau pour le football camerounais. Cependant, deux ans après ces promesses, de nombreux clubs se trouvent encore dans l'expectative, attendant le versement de sommes substantielles.

Le cas de Fauve Azur illustre parfaitement cette situation précaire. Le club, présidé par Norbert Nya, également Secrétaire Général de l'Association des Clubs Élites du Cameroun (Acec), est toujours dans l'attente d'un versement de 21,5 millions de Francs CFA, représentant la moitié de l'aide promise pour la saison 2023-2024.

Lors d'une intervention sur l'émission "100% foot" d'Équinoxe TV, Norbert Nya a exposé sans détour les difficultés rencontrées : "L'affaire de subvention est devenue très problématique. La Fécafoot ne donne pas la subvention parce qu'elle n'est pas l'État. À la rigueur, la Fécafoot donne un appui." Cette déclaration souligne la confusion qui règne autour de la nature même de l'aide financière promise aux clubs.

Le président de Fauve Azur a également détaillé la composition de l'aide attendue : 40 millions de Francs CFA pour soutenir les salaires et 3 millions pour l'achat d'équipements. Malgré ces retards de paiement, Norbert Nya garde espoir : "Nous avons bon espoir que cette créance sera payée."

Cette situation n'est pas isolée. À l'exception de Bamboutos FC, de nombreux clubs professionnels camerounais se trouvent dans une situation similaire, jonglant entre les promesses non tenues et la nécessité de maintenir leurs activités sportives.