Ce vendredi 2 décembre restera gravé dans les mémoires et dans les annales du football mondial et camerounais. Le Cameroun même en réalisant l'exploit de battre le grand Brésil un but à zéro sur un magnifique coup de tête de Vincent Aboubakar à la 92e minute de jeu n'a pas réussi à sortir de sa poule à cause de la défaite de la Serbie face à la Serbie.

A l'issue de ce match très historique, Rigobert Song Bahanag, Le manager sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun a donné sa dernière conférence dans cette coupe du monde dont voici les grandes lignes. (Propos retranscrits par Mathieu Tchitchoua, via CRTV Sports)

Les perspectives après l’élimination…

« On n’a pas eu assez de temps, mais le peu de temps que nous avons eu, nous avons démontré quand même quelque chose de positif. On va essayer de continuer à travailler pour améliorer. »

Cameroun, première équipe africaine à battre le Brésil en Coupe du monde…

« Je ne le savais pas. C’est historique. On fait partie des pays africains qui ont participé énormément en coupe du monde. Battre quand même le Brésil, je pense que c’est à féliciter. Les joueurs ont démontré aujourd’hui qu’ils pouvaient faire mieux. Nous étions en train de monter en puissance. C’est dommage qu’on s’arrête là. On va continuer à travailler. »

Sur la discipline de groupe

«
Je pense qu’il y a une nouvelle vision des choses. Nous avons un président qui est très actif, qui fait tout pour que nous soyons dans de bonnes conditions. Je tiens d’ailleurs à le féliciter. La chance que nous avons aujourd’hui, c’est de l’avoir. Il a joué au football au haut niveau. La clé de ce que nous envisageons de faire, c’est d’abord la discipline. On a faussé par le passé. C’est un point. Nous sommes passés à côté de certaines choses, et aujourd’hui, on essaie de mettre une discipline qui va permettre aux joueurs de pouvoir s’exprimer, et de faire leur job. Aujourd’hui, nous sommes en progression. Les petits problèmes en interne se gèrent très rapidement. Il faudrait que le collectif prenne le dessus sur les individualités. Nul n’est au-dessus du vert-rouge-jaune. »


L’entrée en jeu de Jérôme Ngom

« Ce n’est pas parce qu’il joue dans un championnat local qu’il n’a pas le niveau. Je pense qu’il a démontré que les rêves peuvent se réaliser. Je connais ses qualités, et il fallait lui accorder cette opportunité. Ça va motiver les autres joueurs locaux, afin qu’ils se sentent impliqués. La porte de l’équipe nationale est ouverte à tout le monde. »