• Le Cameroun a décroché la qualification pour la coupe du monde

• Eto’o était au stade à Blida

• Denis Ikoul encense le président de la FECAFOOT


Les Lions Indomptables sont qualifiés pour la Coupe du Monde Qatar 2022. Ils ont dompté les Fennecs de l’Algérie avec une victoire de 2 buts à 1 ce mardi à Blida lors du match retour.

Le journaliste camerounais Denis Ikoul revient sur le pari risqué de Samuel Eto’o quand il préférait Song au technicien portugais Conceicao. « Chasser Conceiçao était un pari risqué, il l'a réussi avec brio. Eto'o a quelque chose de divin », a indiqué Alain Denis Ikoul.

« En tant que camerounais, on a le droit d'être heureux pour cette brillante qualification; je suis donc très heureux. J'avais déjà dit que pour qu'ils se qualifient il fallait se comporter différemment de vendredi dernier à Japoma, et c'est exactement ce qu'ils ont fait. L'équipe d'hier n'avait pas grand-chose à voir avec celle de Japoma, surtout dans l'attitude. J'ai la faiblesse de penser que Samuel Eto'o a lui-même pris les choses en main, même sur le plan technico-tactique, car il savait qu'il serait le principal responsable d'une non qualification du Cameroun, du moins pour beaucoup de camerounais comme moi. Samuel a aidé son staff technique, je n'ai aucun doute là-dessus », poursuit le journaliste camerounais.

« J'ai vu des joueurs pas forcément exceptionnels, mais entreprenants, conquérants et volontaires, généreux dans les efforts. Je pense que la présence d'Eto'o à l'entraînement de veille de match a dopé ces gars. J'ai revu le vrai Faï Collins, le Vrai Toko et le vrai Choupo, un Choupo qui fait mal à l'adversaire, qui répond sur le terrain, et non le choupo fils à Papa. C'est tout ce qu'on lui demande. Il y a beaucoup d'Eto'o dans cette qualification des Lions », ajoute-t-il.

« Ce gars a quelque chose de divin, il a une force surnaturelle qui l'accompagne. Chasser Conceiçao était un pari risqué, il l'a remporté avec brio. Cette qualification porte la marque du renouveau de la FECAFOOT, sur tous les plans », a-t-il conclu.