«On n’a pas besoin d’avoir une motivation, c’est une décision consensuelle. Nous sommes des footballeurs. Nous représentons les footballeurs. On a souvent critiqué la gouvernance et aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir trois candidats au poste de la présidence de la fédération camerounaise de football. Qui mieux qu’un footballeur peut comprendre les problèmes des footballeurs ? C’est la raison pour laquelle j’ai profité de cette occasion pour poser les problèmes de nos membres aux projets communs des trois candidats.
Je peux citer quelques-uns : Nous avons appelé les trois candidats à instaurer un dialogue social. Dans l’un des programmes ; Il y avait déjà la mise sur pied d’une convention collective ; nous les avons également priés de mettre dans leur programme un contrat-type. Tous les footballeurs et les footballeuses du monde entier doivent être au même niveau en termes de droits. Si l’Europe est largement au-dessus, en Afrique en général et au Cameroun en particulier, on traîne le pas.
Il faut faire respecter la justice sportive : plusieurs décisions sont prises au profit de nos membres, mais on ne sent pas l’exécution. Avec un footballeur qui comprend les problèmes des footballeurs, il sera sensible et il prendra les décisions. Voilà quelques motivations. Je profite ici pour remercier les trois candidats qui ont accepté de venir dans la maison des footballeurs, et de laisser leurs ambitions personnelles pour se rallier à l’objectif commun qui est le football»