Infos Sports of Monday, 7 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Réconciliation Minsep-Fecafoot : Dieudonné Essomba donne une toute autre version des choses

Réconciliation Minsep-Fecafoot : Dieudonné Essomba donne une toute autre version des choses Réconciliation Minsep-Fecafoot : Dieudonné Essomba donne une toute autre version des choses

La récente réconciliation entre le Ministère des Sports et de l'Éducation Physique (Minsep) et la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) ne convainc pas tout le monde. Pour Dieudonné Essomba, économiste et consultant, cette trêve apparente entre le ministre Narcisse Mouelle Kombi et Samuel Eto’o Fils, président de la Fecafoot, est loin d’être solidement établie.

« Il est très difficile aujourd'hui de croire fermement en cette réconciliation », déclare Essomba. Selon lui, la restructuration du staff technique de l’équipe nationale a pris en compte deux listes concurrentes, l'une issue du Minsep et l'autre de la Fecafoot, ce qui reflète la profondeur des tensions entre les deux institutions.

Dieudonné Essomba est sceptique quant à la sincérité de cette "paix des braves". Il estime que cet accord a été conclu sous la pression des hautes autorités politiques qui, agacées par ce bras de fer, ont poussé les deux parties à signer cette réconciliation. « Quand des gens aussi opposés signent un accord, il est difficile de croire qu’ils ont oublié leurs intérêts personnels et leurs colères », poursuit-il.

L'économiste pointe également la divergence des interprétations des textes régissant le football au Cameroun. À titre d'exemple, il mentionne les réactions divergentes autour du discours du 10 février 2024, où chaque partie a développé sa propre lecture.

Selon Dieudonné Essomba, la situation actuelle ressemble davantage à un "match" entre le Minsep et la Fecafoot, où chacun essaie de prendre l'avantage, sous la surveillance agacée des autorités politiques. « La question est de savoir si cette réconciliation est sincère ou si elle n’est qu’une manœuvre temporaire, chacun attendant l’occasion pour poignarder l’autre », s’interroge-t-il.