Sa parole est rare dans les médias. Mais quand le Lion Indomptable décide de vider son sac, il n’épargne personne. Karl Toko-Ekambi, puisque c’est de lui qu’il s’agit est sorti de son silence. Depuis son départ de Lyon pour le Stade Rennais en prêt, l’attaquant n’a pas oublié les supplices subis dans son club. Il règle carrément ses comptes.
"Ce n’était pas prévu que je parte de Lyon. J’ai entendu beaucoup de choses, mais c’est moi qui ai demandé à quitter l’OL, clarifie l'ancien buteur de Villarreal pour So Foot. Le club et le coach ne voulaient pas que je m’en aille, mais j’ai insisté. Si on prend mon cas personnel, la saison dernière, je pense que je ne suis pas un joueur qui n’a pas fait son travail. Je n’ai pas compris pourquoi on a été sifflé en début de saison. C’est un ras-le-bol, c’est tout. Et il y a l’impression de ne pas être soutenu par le club », a pesté le Lion, rapporté par RMC Sport.
Il n’épargne pas non plus les dirigeants ."Les supporters, je m’en fous. Honnêtement, j’en ai rien à foutre. Bizarrement, ceux qui sont pris pour cible, ce ne sont pas des Lyonnais. Le problème, c’est que ce sont toujours les mêmes joueurs qui sont ciblés. Maxwel Cornet, Bertrand Traoré, etc. Ce sont toujours les mêmes profils qui sont ciblés à Lyon, c’est tout", poursuit-il. "On ne peut pas tout maîtriser, on ne peut pas tout gérer. Surtout pas une bande de sauvages dans les tribunes qui insulte des mamans [...] Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade… Quand ça met des photos de toi dans la ville avec écrit 'dégagez'. Quand certains membres du club m’envoient des lettres recommandées pour me mettre une amende, m’enlever ma prime d’éthique parce que j’ai tapé dans la poubelle… Ce n’est pas du soutien, ça. Ce ne sont pas des hommes. Ça montre qu’ils sont contre moi, comme les supporters. Et ce n’est pas bon pour le club.", a ajouté Karl Toko-Ekambi