• Samuel Eto’o a été victime du racisme en Europe
• Pour lui, l’Italie est le pays le moins raciste
• Il s’agit juste de l’œuvre d’un groupuscule
Le racisme dans le football notamment en Europe est un secret de Polichinelle. Depuis la nuit des temps, les joueurs de couleurs subissent des insultes et réactions abjectes de la part de certains supporters qui peinent à rentrer dans la marche du monde. Samuel Eto’o, l’actuel président de la Fédération camerounaise de football a été à plusieurs reprises, victimes de cris racistes dans sa longue carrière en Europe. Il revient sur ce fléau qui gangrène le football mondial et fait une étonnante déclaration.
Samuel Eto’o a joué dans les plus grands championnats d’Europe, l’ancien joueur de Barcelone, de l’Inter, de Chelsea a nommé le pays le moins raciste d’Europe; dans lequel il a vécu.
Dans un longue interview accordée à la Repubblica, Samuel Eto’o qui a joué à l’inter de Milan entre 2009 et 2011, a cité l’Italie comme le pays le moins raciste d’Europe. « L’Italie est le pays le moins raciste d’Europe et peut-être le moins hypocrite. Ma famille est restée vivre à Milan, ma femme s’y trouve bien. Ce qui se passe dans les stades et le fait d’une minorité qui salit l’image du pays. »
Victime de racisme en Europe, André Onana fait une troublante révélation
Le football européen notamment, est confronté à de nombreuses manifestations racistes et xénophobes : tags, saluts nazis, agressions de spectateurs ou de supporters de « couleur », cris de singes à destination des joueurs noirs, etc. Ce phénomène récurrent, largement répandu dans les stades européens, fait régulièrement la une des médias. Ces genres de comportement sont ancrés dans certains clubs de manière assez sérieuse au point que certains joueurs de couleur ne peuvent pas s’y intégrer. Le gardien Camerounais André Onana est indirectement victime. Sans cela, sa carrière aurait pris une nouvelle tournure depuis des années.
"Lors de ma 1ère année à l’Ajax, nous avons atteint la finale de la Ligue Europa. Après la finale, mon agent s’est entretenu avec un club qui était intéressé, mais ce club a décidé de ne pas me recruter car un gardien noir était difficile par rapport à ses supporters. Ce n’était pas parce que le club pensait que je n’étais pas assez bon. Encore aujourd'hui, je suis confronté au racisme à presque à tous les matchs à l’extérieur. Mais je n’en parle pas. Je suis fier d’être noir", a souligné André Onana, repris par CamerounSports
Depuis les instances dirigeantes du football prennent des mesures sans pour autant endiguer le fléau. Par exemple, les Statuts de l'UEFA prévoient que l'un des objectifs principaux est de promouvoir le football en Europe dans un esprit de paix, de compréhension et de fair-play, sans aucune forme de discrimination. « 2. De même, dans ses 11 valeurs clés, l'UEFA s'est engagée à adopter une politique de tolérance zéro envers le racisme. 3. Ces 11 valeurs insistent sur le fait que le football se doit de montrer l'exemple. Le football unit les peuples et transcende les différences. Le respect est par conséquent un principe clé du football », lit-on dans le document de Résolution: le football européen uni contre le racisme.
André Onana devrait pour sa part évoluer en Italie pour le compte de la saison prochaine notamment à l’inter-Milan