Le chroniqueur sportif reconnaît le mérite de Samuel Eto'o pour avoir pérennisé la cérémonie, tout en maintenant ses réserves sur la gestion globale de la fédération


Dans une déclaration qui surprend par sa nuance, Patrick Escobar, chroniqueur sportif connu pour ses positions souvent critiques envers la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a reconnu publiquement le mérite de l'institution dans l'organisation du Ballon d'Or camerounais, dont la troisième édition sous l'ère Samuel Eto'o s'est tenue le 28 février dernier à Yaoundé.

"Ce n'était pas la plus belle cérémonie mais le simple fait qu'elle soit autant médiatisée et régulière depuis trois ans, est une vraie réussite", a déclaré Escobar dans un message publié sur les réseaux sociaux "Bravo au président de la FECAFOOT, qui dans son fiasco général à la tête de la FECAFOOT a quand même pu sauver l'honneur avec la cérémonie du ballon d'Or."


Cette sortie médiatique d'Escobar marque un tournant dans le ton habituellement adopté par le chroniqueur envers Samuel Eto'o. Si la déclaration maintient une critique de fond sur la gestion globale de la fédération - qu'il qualifie de "fiasco général" - elle reconnaît néanmoins l'impact positif de la cérémonie sur la visibilité du football local camerounais.

"Quand c'est bien il faut dire. Avec mon esprit objectif je sais quand critiquer, et quand apprécier", a-t-il ajouté, soulignant sa volonté d'adopter une position équilibrée malgré ses désaccords avec la direction actuelle de la FECAFOOT.


La cérémonie 2024, qui a couronné Jean Bosco Nincho en Elite One et Naomi Eto en Guinness Super League, s'inscrit dans la continuité des efforts déployés par Samuel Eto'o pour revaloriser cette distinction. Historiquement, de 1974 à 1991, le Ballon d'Or camerounais n'était qu'une simple nomination sans célébration particulière.

L'ancien capitaine des Lions Indomptables avait d'ailleurs exprimé sa satisfaction à l'issue de l'événement : "Le job que j'ai choisi pendant une période de ma vie, c'est d'impacter positivement la vie des athlètes. [...] Ce que j'ai connu, c'est l'excellence. Donc je ne peux que souhaiter l'excellence dans mon travail."