• Michael Ngadeu-Ngadjui est un footballeur très laborieux

• Il vit l’une de ses meilleures saisons

• Son club est en bonne position


L’international camerounais Michael Ngadeu-Ngadjui est l’un des Lions indomptables les plus en vue en Europe cette année. Durant toute la saison sportive, ses prestations ont attiré l’attention des observateurs. A cette allure, il pourrait très vite changer de club, passer à un cap supérieur.

Samedi le 30 avril 2022, Michael Ngadeu-Ngadjui disputait son 60ème match avec La Gantoise à Charleroi. Ils ont gagné la rencontre et le Camerounais a été buteur : « Nous ne pouvons qu’être fiers de nous », a affirmé Michael Ngadeu-Ngadjui.

Le défenseur, capable également d’évoluer dans l’entrejeu, et son équipe se sont imposés par trois (03) buts à un (01). C’est Michael Ngadeu-Ngadjui qui a inscrit le troisième but du KAA Gent, dans le cadre la 2ème journée des play-offs de qualification à la League Europa Conférence, ce qui fait de lui l’un des meilleurs défenseurs capables de marquer aussi.

Après la rencontre, le joueur s’est exprimé sur la chaîne officielle du club : « C’est mon deuxième but dans le stade Charleroi. Victoire importante. C’est toujours bien pour le moral de gagner pour aborder les prochains matchs. Nous ne pouvons qu’être fiers de nous et continuer comme cela. Allez, une prochaine victoire à domicile contre Malines, on l’espère ».

Michael Ngadeu-Ngadjui a également confié une chose : « Nos adversaires pensent que nous nous reposons sur nos lauriers maintenant que nous avons gagné la coupe, mais nous n’en avons pas l’intention. Nous nous battrons pour les couleurs de notre club pendant encore quatre (04) matchs. Nous visons la cinquième place ».

S’il y a bien une qualité à reconnaître à Michael Ngadeu-Ngadjui, c’est son sens du travail bien fait et sa détermination. Il affirmait récemment avoir été livreur à un moment donné de sa vie et qu’actuellement, le football n’est pas la seule activité qui lui génère des revenus.

Lorsque j’étais parti en Europe il y a onze (11) ans, c'était pour faire des études d'ingénieur civil. J'avais du talent dans le football mais ma mère a refusé cette option dès le départ. J'ai commencé, j'ai travaillé comme livreur pour Primark.

J'avais l'habitude de me lever à quatre (04) heures du matin, de monter dans un bus dans le froid pour travailler huit (08) heures d'affilée avec seulement trente (30) minutes de pause. Honnêtement, je suis content du chemin que j'ai parcouru, car je sais maintenant ce que vivent les autres.

J'ai des entreprises à gérer au Cameroun. Je construis et je loue des appartements. Je dirige également une société de transport, et j'ai investi dans l'agriculture et l'aviculture. Il faut toujours penser à l'avenir et être dynamique parce qu'on ne sait pas comment une carrière peut évoluer.