Infos Sports of Tuesday, 23 August 2016

Source: camer.be

Rio: la triste histoire des haltérophiles camerounais

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Petit David Minkoumba et Arcangéline Fouodji sont allés à Rio après quatre mois de stage dans le hangar de « Krotal ».

Deux haltérophiles camerounais représentaient le Cameroun aux Jeux Olympiques de Rio 2016 au Brésil. Petit David Minkoumba (95 kg) et Arcangéline Fouodji Sonkbou (69 kg) ont été éliminés dès le premier tour de la compétition. Une performance qui n’a pas surpris la direction technique nationale de la discipline au regard de la préparation archaïque des athlètes.

Après avoir obtenu la qualification pour Rio lors des Championnats d’Afrique d’haltérophile le 14 mai dernier, les deux représentants du Cameroun ont débuté leur stage au club « Dalton », une salle située derrière la délégation nationale de la sureté nationale (Dgsn), appartenant à « Krotal », l’artiste musicien.

Sur place, on retrouve un plateau vétuste constitué des barres ne correspondant plus aux normes internationales. Ce sont ces masses que les athlètes ont soulevé avant d’aller défendre les couleurs nationales à Rio. « Ils ont fait toute la préparation finale chez « Krota »l. Ce dernier a eu l’amabilité d’ouvrir son domicile à nos enfants, sans quoi ils se seraient préparés au quartier. Jusqu’à présent, il n’y a pas un lieu où on peut pratiquer l’haltérophilie au Cameroun », a reconnu le Constantin Enama, le Dtn de la Fécahalt.

Pour lui, ces haltérophiles sont des « monstres » parce qu’ils arrivent au Brésil sans avoir pris part à des compétitions internationales. La participation aux J.O répond à certains critères qui ne sont pas respectés tant à la Fécahalt, qu’au Minsep. « Ils ont travaillé dans une salle qui ne respecte pas les standards olympiques.

En dehors de ça, ils n’ont disputé aucune compétition de hauts niveaux pour remonter leur niveau. Ils n’ont pas pu se frotter aux grands. Pour arriver aux J.O, il faut une préparation sur quatre ans et la préparation ne se résume pas au stage. Dans cette discipline, il faut faire plusieurs compétitions internationales », a déploré le Dtn.