Nos confrères d'un site internet affirment que l’ambassadeur itinérant est sous la menace d’une interpellation pour n’avoir pas honoré une invitation à des manifestations les 25 et 26 juin 2016. Le «Vieux Lion» explique à Cameroon-Info.Net qu’il n’avait pas une autorisation de sortie du Cameroun.
Roger Albert Milla serait-il dans le collimateur des autorités canadiennes ? Le site Internet camerounais camersenat.info, se veut affirmatif.

Dans un article publié le 28 juin et signé de son correspondant permanent au Canada, on lit que «les organisateurs de «Expo Soccer» auraient constitué un dossier en béton à déposer auprès de l’Agence des Services Frontaliers du Canada. Ce qui signifierait très simplement que l’Ambassadeur Roger Milla et ses trois acolytes pourraient être interpelés à tout point d’entrée au Canada».

Notre confrère explique que les Agents des Services frontaliers du Canada ont une réputation de renommée mondiale en ce qui concerne l’application de la Loi. «Ils ne se sont jamais jusqu’ici laissés impressionner par un quelconque individu fut-il Ambassadeur itinérant d’un pays», rapporte-t-il.

La légende vivante du football africain se voit accusée d’avoir posé un lapin aux organisateurs du grand salon «Expo soccer» le 25 juin 2016. Il devait aussi assister à une soirée de collecte de fonds en faveur de sa fondation le lendemain au «Club Balattou», une boite de nuit de Montréal. L’on indique que Milla avait pourtant donné son accord pour une participation personnelle à «Expo soccer». Ce qui a amené ses promoteurs à utiliser l’image du génial footballeur pour attirer plus de participants.

Déçus, ceux-ci auraient décidé de dénoncer Milla et certains de ses proches. «Une information de dernière minute parvenue à notre rédaction faisait état de ce que les organisateurs de «Expo Soccer» auraient constitué un dossier en béton à déposer auprès de l’Agence des Services frontaliers du Canada», écrit camersenat.info.

Soucieux de recueillir sa version de l’affaire, nous nous sommes heurtés à un Roger Milla agressif au téléphone ce mercredi matin. «Je ne suis pas obligé d’aller quelque part si je n’ai pas un ordre de mission, si je ne suis pas autorisé à sortir du pays. Vous m’arrêtez ça hein ! Continuez à m’insulter dans vos bêtises de journaux», a-t-il lancé avant de raccrocher de façon subite.