"Coup de tonner: Samuel Eto'o vient de démissionner"... cette information qui est en fait une boutade de l'activiste politique Oscar Njiki suscite bien de réactions sur les réseaux sociaux.
Dans une publication sur la page Facebook, Oscar Njiki annonce pour s'en moquer ensuite, le rêve de plusieurs détracteurs de Samuel Eto'o.
"La nouvelle vient de tomber. Alors que Samuel ETO.O n'a même pas encore fait 1 an à la tête de la FECAFOOT, les problèmes ont surgi de tous les côtés. Le dernier portait sur l'équipementier des Lions. Suite à tous ces problèmes, Samuel ETO.O a décidé de démissionner de son poste de Présidence de la FECAFOOT", écrit-il.
Heureusement pour les fans et supporters de Samuel Eto'o, cette 'révélation' est en fait une boutade et Njiki fait bien de le préciser.
3C'est triste car ce n'est que le rêve des détracteurs de Samuel. Ce qui fait encore plus mal c'est qu'ils devraient encore attendre pour loup longtemps", ajoute t-il.
Même si Samuel Eto'o est toujours en place et semble déterminé pour la suite, il n'en demeure pas moins que le président de la Fécafoot a des grandes batailles à livrer dans les prochains mois. Eto'o a en effet plusieurs épines sous les pieds. L'une d'elles est l’affaire de la rupture du contrat avec Le Coq sportif et la signature avec One All Sports qui continue de faire jaser.
Chaque jour, l’on assiste à de nouveaux rebondissements. Les commentaires foisonnent de partout. Au cœur des intrigues, Samuel Eto’o, le Président de la Fédération camerounaise de football. Ses détracteurs l’accusent d’ailleurs de faire partie d’un réseau de blanchiment d’argent avec cette curieuse opération de signature avec l’Equipementier américain One All Sports.
L’universitaire Nkolo Foé vient de réagir à propos de ce débat. Il rappelle pour sa part que le football n’est pas un champ pour des règlements de compte politiques. Il estime que s’il y a des indices qui accablent Samuel Eto’o, la justice devrait se saisir de l’affaire.
"Que les camps qui cherchent actuellement à instrumentaliser le football pour leurs règlements de compte politiques nous excusent un peu. Ils n'ont pas le droit d'entraîner les autres citoyens dans leurs rivalités, lesquelles sont de nature à installer le chaos dans le pays. S'il existe des preuves que le choix du nouvel équipementier de la Fécafoot est une opération de blanchiment d'argent, alors, que la justice se saisisse rapidement de l'affaire et qu'on en finisse une fois pour toutes", a-t-il suggéré.