Encouragé et soutenu par Samuel Eto’o Fils, l’ancien capitaine des Lions indomptables de football du Cameroun, David Eto’o est en ce moment en Turquie. Il va y subir des tests de recrutement dans trois ou quatre clubs turcs.

Si notre source proche de la famille Eto’o se refuse de dévoiler les noms des clubs, elle révèle cependant que c’est Samuel Eto’o Fils qui a facilité la venue de son frère cadet en Turquie. En attendant de savoir si ces tests seront concluants, force est de reconnaître que le David Eto’o qui séjourne actuellement en Turquie n’est plus le même qui est revenu au bercail très diminué il y a huit mois.

Éloigné du terrain de jeu pendant environ deux ans à cause des blessures, David Eto’o est parti d’Europe pour venir au pays natal relancer sa carrière de footballeur. Il intègre en janvier 2016 l’Union sportive de Douala, club mythique du championnat national Ligue 1 et vice champion du Cameroun en titre.

«J’ai choisi l’Union sportive de Douala pour repartir parce qu’actuellement, c’est la meilleure équipe du Cameroun. On y élabore un beau jeu et tout le monde en parle. Je ne suis pas encore au niveau des joueurs que j’ai trouvés. Il me faut encore beaucoup travailler. J’étais blessé à un moment, après je suis revenu, mais je n’avais plus la tête dans le football, je voulais faire autre chose. Je me suis rendu compte que, ce que je sais faire le mieux, c’est jouer au football. Voilà pourquoi j’ai décidé de reprendre l’entrainement».

Au fil des séances d’entrainement et des matches, David Eto’o a recouvré son meilleur niveau et est redevenu performant. Le jeune milieu de terrain offensif de 29 ans avait ouvert son compteur de buts par un doublé en Championnat devant Cosmos FC du Mbam le 4 mai 2016. Et, lors de son dernier match avec l’Union sportive de Douala, le dimanche 7 août 2016, il a fait une passe décisive qui a permis aux Nassaras de s’imposer un but contre zéro devant Botafogo de Douala, dans le cadre de la 29e journée de Ligue 1.

Avant sa longue période de blessure, David Eto’o a joué sans grand succès dans plusieurs clubs professionnels en Europe, à l’instar de Sedan en France ou Majorque en Espagne.