Les Lions Indomptables du Cameroun se préparent à affronter les Harambee Stars du Kenya le 11 octobre prochain au complexe sportif de Japoma, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, prévue au Maroc.

Avec quatre points chacun, les deux équipes occupent la tête du groupe J, mais le Kenya devance le Cameroun grâce à une meilleure différence de buts. Ce match s'annonce crucial pour la prise de leadership dans le groupe.

À l'approche de cette rencontre, Samuel Eto'o Fils, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), prend les rênes des préparatifs. Il est attendu à Douala ce lundi pour présider la première réunion de la commission préparatoire. Celle-ci se tiendra dans un hôtel de la ville à partir de 10 heures. "Les représentants des administrations concernées y sont chaleureusement conviés", précise un communiqué signé par le Secrétaire général de la Fécafoot, Blaise Djounang. L'objectif de cette réunion est de définir les grandes lignes organisationnelles afin de garantir le bon déroulement de cette rencontre stratégique.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle réunion a lieu en prélude aux éliminatoires de la CAN. Lors de la première journée contre la Namibie, c’est le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, qui avait présidé la réunion préparatoire au sein de son département. La rencontre, marquée par des désaccords au sein des instances dirigeantes du football camerounais, avait vu le représentant de la Fécafoot, le Pr Nkou Mvondo, quitter la salle en signe de mécontentement, notamment à cause des discussions houleuses concernant le choix du stade.

Pour le match à venir, la Confédération Africaine de Football (CAF) a validé l’utilisation du stade de Japoma, situé à Douala. Cependant, le ministère des Sports et l’Office national des infrastructures sportives et de l’équipement (Onies) n’ont pas encore officiellement réagi, malgré la récente mission d’inspection de la CAF sur le sol camerounais. Les préparatifs autour de l’infrastructure restent ainsi sous étroite surveillance, alors que le pays est bien décidé à s’assurer que tout soit prêt pour ce choc attendu.