Le Comité de Normalisation de la Fédération camerounaise de football chapeauté par Maitre Dieudonné Happi a jusqu’au mois de février 2018 pour organiser de nouvelles élections à la tête de l’instance faitière du football national. Celle-ci devrait, on le souhaite, remettre de l’ordre dans cette institution après le règne tumultueux de Tombi A Roko Sidiki, qui, avec le soutien du Gouvernement camerounais est resté pendant deux ans à la tête de cette fédération malgré l’annulation de son élection par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CCA-CNOSC).
Visiblement, l’ancien capitaine des Lions Indomptables Samuel Eto’o en froid avec les derniers dirigeants de cette instance fonde beaucoup d’espoir sur ce nouveau processus électoral à la Fécafoot. Le joueur d’Antalyaspor ne l’a pas caché lors d’un échange avec la presse le vendredi 6 octobre 2017 en marge des activités organisées à Douala dans la cadre du « Plaidoyer en faveur des enfants vulnérables », un programme de l’Unicef pour lequel le goléador s’est engagé. Samuel Eto’o veut voir émerger au terme de ces consultations électorales, un visionnaire à la tête de la Fédération camerounaise de football, un dirigeant capable de porter cette association vers les standards mondiaux. Samuel Eto’o se dit convaincu de ce que bien gérée, la fédération camerounaise de football pourrait même devenir le premier employeur du Cameroun. « Cette association peut devenir le premier employeur du Cameroun. Il suffit de refaire la fédération, mettre des gens qu’il faut à leurs places », a-t-il indiqué.
L’ancien barcelonais a d’autant plus espoir qu’il a décidé de relancer son centre de formation, la Fundespor fermée depuis plus de deux ans. Il explique que si son école de football avait cessé ses activité, c’est à cause du peu de confiance que lui inspiraient les dirigeants de la Fédération. « Je ne pouvais pas continuer sachant que la maison du football était malade », a-t-il confié. Selon le buteur, les tests de détection devant permettre de recruter les nouveaux pensionnaires de ce centre par lequel sont passés plusieurs joueurs de la sélection camerounaise (Fabrice Ondoa, Fabrice Olinga, André Onana, Christian Bassogog…) ont déjà eu lieu depuis plusieurs semaines. Il fait savoir qu’ils ont été pas moins de 600 jeunes à y avoir participé à travers le triangle national.