• La Fecafoot est en pleine affaire d’équipementier

• Le Coq Sportif lui fait la misère pour s’être écarté

• A côté, il y a une autre question qui est soulevée

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et son président Samuel Eto'o Fils font la Une de l’actualité sportive au Cameroun. Cela a commencé depuis l’annonce de la résiliation du contrat de l’instance dirigeante avec l’équipementier français Le Coq Sportif représenté par l’ancien tennisman Yannick Noah. C’est à partir de ce moment-là que les débats ont commencé.

La Fecafoot est-elle en droit de rompre unilatéralement le contrat ? Le nouvel équipementier choisi qui est One All Sports a-t-il les épaules pour faire mieux que Le Coq Sportif ?

Pourquoi Samuel Eto'o Fils a-t-il choisi cet équipementier moins connu du public au détriment d’autres grosses marques qui se sont positionnées pour habiller les Lions pendant les prochaines années ? Ce sont autant de questions qui rendent les critiques plus véhémentes.

En l’état actuel des choses, certains observateurs reprochent à Yannick de trop vouloir défendre les intérêts de l’équipementier Le Coq Sportif au détriment de ceux du Cameroun, pays dont il est originaire.

L’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala se joint à la fête. Pour elle sur sa page Facebook, « les sponsors des Lions indomptables sont des entreprises françaises ! Puisque vous n’aimez pas Yannick Noah (…) ».

Autrement dit, la littéraire demande à ces compatriotes d’être cohérents et de ne pas attaquer Yannick Noah pendant qu’au même moment il y a des Français avec lesquels l’équipe nationale traite toujours pour faire avancer le Cameroun.

« Les sponsors des Lions indomptables sont : les Brasseries du Cameroun, Orange, Pmuc, que des entreprises françaises ! Puisque vous n’aimez pas Noah Yannick, vous dites qu’il est Français ! Chassez donc ces sponsors français, alors, je vous dirais : voilà des hommes ! », a lancé Calixthe Beyala sur les réseaux sociaux.

S’en suit alors un échange entre elle et un internaute dénommé Peter Pierre’y : « Le problème est le suivant : l’argent reçu après le contrat signé entre l’ancienne équipe qui dirigeait la Fecafoot et Le Coq Sportif a été détourné par quelques individus ; le footballeur camerounais n’a rien profité, Le Coq Sportif était complice de cette mafia ».

Calixthe Beyala lui répond : « Est-ce la faute de Yannick Noah ? Non ! Changez d’équipementier en respectant l’icône qu’est Noah, point. Ne vous inquiétez pas frérot, la même mafia s’est déjà mise en place concernant One All Sports, on parle même de blanchiment d’argent ! Attendons voir ».