• Roger Milla est critiqué par ses compatriotes

• Ses dernières déclarations passent mal

• Voici l’intégralité de ces propos

L’ancien international camerounais Roger Milla essuie des tirs nourris depuis la déclaration de son intention de voir le stade Japoma porter son nom. Les extraits des propos de l’icone du football camerounais faisaient croire qu’il donnait un ordre à Paul Biya et au gouvernement. Et pourtant, après lecture de la totalité du texte, il convient de préciser que l’ancien joueur est porteur d’une requête de ton son village. Roger Milla est reconnaissant des gestes de l’Etat du Cameroun à son endroit.

« Je vous souhaite à tous la bienvenue à Japoma, la capitale du Canton Bakoko. Japoma, c’est mon village, le quartier de mon père est juste à côté. Je dis merci au président Paul Biya parce qu’il a fait de moi Ambassadeur itinérant à la fin de ma carrière de joueur. Ensuite, il a construit ici à Japoma, ce magnifique bijou. Maintenant, je demande au ministre d’État, Secrétaire général à la présidence de la république, s’il peut aller dire ou intercéder auprès du Chef de l’État pour que ce stade porte le nom de Roger Milla avant le début de la CAN. C’est aussi le souhait de tout le village. Ce n’est pas une obligation, c’est une faveur que nous demandons », a-t-il déclaré

Gourmand et analphabète

Ces propos de Roger Milla ont fait sortir Roger Chantal Tuile de son silence. Le journaliste camerounais traite son compatriote de gourmand.

«Là je pense que Roger pète plus haut que son cul. Il y a un vieux stade pour le premier président. Un stade à polémique pour le deuxième. Qui est-il réellement pour mériter un tel honneur ?? Combien de livres sérieux a t-il lu pour mériter d'entrer au panthéon ? Au Brésil, il n'y a pas un stade Pelé, pareil en Argentine pour Maradona. Le football n'est-ce pas, un sport pour analphabète et enfants de la rue.», a-t-il lancé