Avec le démarrage imminent des travaux de construction du stade de 50 000 places à Japoma, des inquiétudes surgissent au sein des populations qui craignent de voir leur environnement être impacté négativement. Devant cette angoisse sans doute justifiée, Yenigun Construction Cameroun, la société turque qui a décroché le contrat, a rencontré mercredi dernier les riverains. C’était dans le cadre d’une consultation publique relative à l’étude d’impact environnemental et social dudit projet.

Selon Le Quotidien de l’Économie du jeudi 11 août 2016, il s’agissait pour les Turques de rassurer les populations notamment sur les désagréments que pourrait entrainer ce chantier. Selon Thomas Apo Eboko, représentant du cabinet en charge de l’étude d’impact environnemental, «le site devant abriter le stade répond aux normes. L’eau qui s’y trouve n’est pas de bonne qualité, mais n’est pas un danger pour l’homme. Il faudra néanmoins, pendant les travaux, éviter les déversements accidentels parce que le sol de Douala est poreux», conseille-t-il.

Les participants appelés à faire part de leurs préoccupations ont souhaité avoir des assurances sur le nombre d’emplois destinés aux populations de Mbanga Bakoko, quartier abritant le projet. En réaction, le représentant de Yenigun Construction a confié que l’objectif du départ est d’employer au moins 30% de la population riveraine, indique le journal. Aussi, «je vais tout faire pour recruter autant que possible la main-d’œuvre locale», a promis le turc.

Mais la principale source de préoccupation des populations est la sécurité sur le chantier. Au terme des échanges bien nourris, l’entreprise turque n’entend pas déroger à la règle, souligne le quotidien. À ce titre, elle prévoit organiser une formation pour initier les ouvriers aux règles de sécurité, recruter un responsable sécurité pour 100 manœuvres et une vingtaine d’agences spécialisées dans le domaine.