Les ouvriers camerounais à pied d’œuvre sur le chantier de construction du stade omnisport de Japoma à Douala, dénoncent les mauvais traitements que leur inflige le maître d’œuvre turc. Conséquence, les travaux piétinent.

Le licenciement du nommé Jean-Marie Owona mercredi 10 mai 2017 apparaît comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Embauché pour 3 mois à l’essai sur le chantier de construction du stade omnisport de Japoma à Douala, cet ouvrier est victime d’un accident de travail, intoxiqué par un produit chimique qui a attaqué son système nerveux.

De retour de son traitement, alors que sa période d’essai cours toujours, l’ouvrier Jean-Marie Owona s’entend dire qu’il est licencié, confie t-il sur les antennes de radio Equinoxe. Selon le reporter de cette radio, les responsables de l’entreprise turque maître d’œuvre, une fois interrogés sur le fait, ont indiqués qu’ils ne peuvent parler à la presse que sur autorisation du ministère des sports.

Mais de l’avis des ouvriers camerounais à pied d’œuvre sur ce chantier de construction du stade omnisport de Japoma, les mauvais traitements sont légions et sont source de démotivation. Conséquence les travaux sur le chantier avance à pas de tortue.

Seuls sont visibles sur les lieux les fondations de bâtiments devant abriter les ouvriers et les travaux de terrassement, alors que nous ne sommes plus qu’à 20 mois seulement de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations que doit organiser le Cameroun.

En rappel, la date de livraison des travaux de construction de ce stade où vont se disputer des matchs de la Can 2019, est fixée à Juin 2018.