• Les stades sont toujours vides, malgré la mobilisation des acteurs politique

• Le sujet est au centre des débats

• Pour Joseph Antoine Bell, c'est inadmissible que les Camerounais n'aillent pas aux stades

Dans une sortie sur les ondes de nos confrères de RFI, l'ancien gardien de but des Lions Indomptables a donné son point de vue sur les matchs de la CAN 2021 qui se jouent actuellement sur des stades presque vides.

La réponse des Camerounais à l'ancienne gloire du football camerounais ne s'est pas fait attendre.


L'analyse de l'ancien gardien de but est logique et vraie, quand il pense que c'est une déception d'avoir engagé un bras de fer avec des clubs européens pour que les joueurs africains puissent rentrer et les laisser jouer sur des stades vides. Sauf que, dans son raisonnement, Antoine Bell affirme que les prix des tickets des stades sont très moins chers. Ce qui n'est pas le cas. Car, les tickets sont à partir de 4000 FCFA. Ce qui reste inaccessible pour la plupart des Camerounais actuellement confrontés avec l'inflation galopante qui sévit depuis fin 2020.


"Tu es Camerounais, tu y vis depuis ton retour de l'Europe et tu es censé savoir exactement pourquoi tes concitoyens n'affluent pas dans les stades. La CAF, brimée par la FIFA, a exigé que les supporters se vaccinent pour avoir accès au stade, les Camerounais ne voulant pas de ces vaccins qui n'ont pas respecté la période d'essai, ne se vaccinent pas, c'est simplement la raison pour laquelle les stades sont vides. On le déplore, mais la raison est bien là. On connaît l'engouement des Camerounais pour le football. Les tournois organisés par le pays des Lions Indomptables ces dernières années en attestent (CAN féminine 2016; CHAN 2020...), on a vu les stades remplis même quand ce n'était pas Yaoundé ou Douala, même quand c'est pas le Cameroun qui jouait", Répond un internaute à Joseph Antoine Bell.

"Je respectais Bell, mais il vient de me décevoir. Ma sœur souhaiterait se rendre au stade regarder les matchs. Mais elle doit choisir entre manger et s'offrir un billet. C'est le même dilemme pour beaucoup de Camerounais", répond un autre.