Le Tribunal arbitral du sport par une lettre en date du 29 décembre 2022 invite l'ancien membre du comité exécutif de la Fécafoot, Gubai Gatama et la Fédération camerounaise de football à payer chacun 21000 francs suisses (environ 14 millions F CFA) avant le 20 janvier 2023. Ce montant constitue l'avance de frais dans le cadre de l'arbitrage qui oppose les deux parties. Le montant inclut selon la note, "les frais administratifs du TAS ainsi que les frais et honoraires des arbitres". La totalité de la somme doit être versée dans le délai imparti avant le début de l'arbitrage.
"Si une partie ne verse pas sa part, une autre peut le faire à sa place; en cas de non-paiement de la totalité de l'avance de frais dans le délai fixé par le TAS, la demande/déclaration d'appel est réputée retirée et le TAS met un terme à l'arbitrage; cette disposition s'applique également mutatis mutandis aux éventuelles demandes reconventionnelles", précise le TAS.
En clair si la Fédération camerounaise refuse de payer les 14 millions de francs CFA, Gubai Gatama est contraint de payer seul les 28 millions de francs CFA s’il tient à la poursuite du processus. Pour l’activiste Chance Lion, le journaliste n’a pas les moyens pour payer une telle somme.
« Moi j'avais dit que à Mon Sobadjo Guibai Gatama que, l'affaire que tu engages là, ça va te dépasser, il m'a dit," Shance, c'est rien je maîtrise". Je dis toujours aux gens que c'est parce que le sponsor de Hamadou Babba Abdouraman alias TASMAN est déjà aux affaires, que vous n'entendez plus qu'il est au TAS, une procédure au TAS ça coûte, si mon autre Sobadjo Abdouraman a déposé autant d'appel au TAS en 13 ans, faites vous mêmes le calcul et vous comprendrez pourquoi mon Nyandom est un peu Nguémé depuis un temps, en plus de celà, il faut payer les avocats, heureusement pour Eto'o que c'est la Fecafoot qui paye, c'est que hein », commente-t-il.
Pour rappel, Gubai Gatama conteste son éjection du comité exécutif de la Fecafoot. Avant d’être viré par l’Assemblée générale, le journaliste contestait la légitimité de Samuel Eto’o. Se basant sur les textes de la FECAFOOT, il estime que le président de l’institution devrait rendre le tablier après sa condamnation par un tribunal espagnol pour fraude fiscale.