La polémique autour du lieu du match Cameroun-Namibie, prévu le 7 septembre 2024, prend une nouvelle dimension avec l'intervention de Célestin Djamen, président du parti Alliance patriotique républicaine (APAR). Dans une déclaration percutante, Djamen remet en question le rôle et les motivations de l'Office national des infrastructures et équipements sportifs (ONIES).
"Le rôle de l'ONIES, c'est quoi ? En dehors de sortir des montants mirobolants, prohibitifs, vis-à-vis de la FECAFOOT, ils font de manière quasi-systématique barrage à Samuel Eto'o", a déclaré Djamen, faisant référence aux récentes tensions entre l'ONIES et la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).
Cette déclaration intervient après que l'ONIES a informé la FECAFOOT que le stade Roumdé Adjia de Garoua ne pourrait pas accueillir le match Cameroun-Namibie, invoquant un manque de temps pour mettre en œuvre le protocole de préparation des rencontres internationales. Cette décision contredit l'annonce faite la veille par la FECAFOOT, qui avait choisi Garoua comme lieu de la rencontre.
Djamen pousse plus loin sa réflexion en questionnant l'utilité des infrastructures sportives existantes : "Mais finalement qu'est-ce qu'on veut ? Olembe sert à quoi ? Japoma il sert à quoi ?" Ces interrogations soulèvent des questions sur la gestion et l'utilisation efficace des infrastructures sportives du pays.
Cette confrontation entre l'ONIES et la FECAFOOT ressort les tensions plus profondes au sein de l'organisation du football camerounais. Elle soulève également des questions sur la coordination entre les différentes instances sportives du pays et leur capacité à travailler ensemble pour le bien du football national.