Les performances sans cesse en baisse des Lions Indomptables du Cameroun préoccupent les anciens joueurs de l’équipe nationale au rang desquels Thomas Nkono, l’ancien gardien de but mythique du Cameroun.
Dans une interview accordée au site d’information Fifa.com, il a invité tout les Camerounais à être patient et à soutenir l’équipe nationale.
Il pense que pendant la phase de reconstruction, il sera difficile que les résultats suivent immédiatement. Il espère par ailleurs que l’instauration d’une bonne discipline au sein de l’équipe nationale peut être un élément qui va booster la reconstruction.
« Le Cameroun est en reconstruction. Il faut que tout le monde aide à avoir cette tranquillité nécessaire dans ce genre de période. Ce n’est pas facile pour une nation qui avait l’habitude de dominer, parce que tout le monde attend des bons résultats tout de suite.
Ça rend le travail de l’entraîneur très difficile. D’après ce qu’on m’a dit, il y a eu des problèmes disciplinaires au Brésil. Comme on dit : la discipline, c’est la force des armées. Il faut remettre ça en place pour que l’on se respecte les uns les autres », a confié l’entraîneur des gardiens de but de l’Espagnol de Barcelone, club de ligue 1 Espagnole.
En plus de revenir sur l’actualité des Lions Indomptables qui peinent à redorer leur blason, Thomas Nkono est pareillement revenu les causes de leur échec en quart de finale de la coupe du monde de 1990.
Selon lui, l’absence des joueurs cadre suspendus et l’inexpérience était à l’origine de cette élimination par l’Angleterre. « Nous avons manqué d’expérience. Nous avions quatre remplaçants sur le terrain à la place des titulaires habituels qui étaient suspendus. Qu’on le veuille ou non, ça joue dans une compétition. Nous avons cherché à marquer ce troisième but alors que nous avions la victoire en main.
C’est dans ce genre de moment que l’expérience est importante. Personnellement, je voulais temporiser et garder la balle un maximum pour gagner du temps, mais les Anglais l’ont bien compris et nous pressaient pour m’obliger à dégager », a confié Thomas Nkono