Les yeux rougis, teintés de tristesse, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) s’est rendu en personne à Batoufam, pour un dernier hommage à Jeanine Christelle Djomnang, décédée le 08 mai dernier dès suite d’un malaise survenu lors d’un échauffement d’avant-match.
La voix perçante, provocant de l’émotion auprès des amis et proches de la regrettée gardienne de Femina Stars d’Ebolowa, Tombi a Roko Sidiki s’est ouvert. Morceaux choisis.
« Angoissé, apeuré, consterné, perdu, inconsolable…sont des mots assez faibles pour exprimer les sentiments de douleur et de chagrin de la famille du football camerounais, frappé par des drames successifs en ce mois de mai 2016. Il y a treize ans, nous avons eu le cas de Marc Vivien Foe au stade de Gerland, que nous croyions unique. Que non ! Puis sont survenus le 06 mai 2016, le décès subite du jeune footballeur, Patrick Ekeng Ekeng, et le 08 mai 2016, de la regrettée Jeanine Christelle Djomnang.
Disons-nous les choses simples : ça commence à en faire un peu trop (…) Nos pleurs et chaudes et intarissables larmes sont le refus de cette brutalité, de cette soudaineté, de la dure réalité qu’est la mort qui vient de nous arracher à 26 ans, une étoile pour le football féminin camerounais.
Mademoiselle Jeanine Christelle Djomnang avait fait du football sa passion. C’était son sport favori.
Un sport auquel elle s’intéresse très jeune et dont elle met en œuvre les fondamentaux en participant aux jeux scolaires et universitaires. Très vite, son talent avéré et ses performances remarquables intéressent les promoteurs des clubs des championnats de première et de deuxième division du football féminin.
Je voudrais qu’il me soit permis de renouveler les condoléances émues de l’ensemble famille du football camerounais, aux parents de la jeune Jeanine Christelle Djomnang. Elle était connue comme une coéquipière modèle, sans histoire, respectueuse des autres, mue par le goût de l’effort et la quête de la performance sportive. Toute chose qui accentue notre chagrin ».