20 joueurs présélectionnés pour la première phase du stage qui prend fin le 19 décembre 2015 à Yaoundé.
En attendant l’arrivée du sélectionneur national Peter Nonnenbroich prévue ce week-end, d’après Blaise Kamdoum, le manager de l’équipe, c’est Blaise Mayam, le sélectionneur adjoint, qui coordonne la préparation depuis le début du regroupement préparatoire au tournoi préolympique.
Sur les 20 joueurs convoqués depuis quelques jours, 14 évoluent dans des clubs locaux.
« Nous avons mis sur pied un travail de musculation générale. Certains jeunes découvrent, pour la première fois, les exigences d’une préparation physique musculaire. C’est une bonne chose pour qu’on puisse les intégrer plus tard dans le groupe de ceux qui viendront de l’extérieur », déclare Blaise Mayam. Du côté des six joueurs professionnels évoluant à l’étranger, il est à noter la non-convocation de Ndacki Mboulet, capitaine de la sélection lors des derniers grands rendez-vous internationaux.
« Nous avons eu un entretien avec lui. Après sa sélection en club en France, les résultats médicaux ont révélé une malformation cardiaque qui l’a amené à arrêter sa carrière. Il nous a informés qu’il ne pourrait plus prendre part à ce genre de compétition. Nous espérons qu’il reviendra un jour comme encadreur technique », explique Blaise Mayam.
Sortie sans gloire lors des derniers Jeux africains et la coupe d’Afrique des nations, la sélection camerounaise est en quelque sorte en quête de rachat. Une qualification pour les Jeux olympiques 2016 permettrait de donner un nouvel élan à cette équipe en perte de vitesse.
Les joueurs convoqués et le staff technique en sont conscients. « Nous avons deux défis qui nous interpellent d’ici peu : remettre le volley-ball camerounais là où il doit être au niveau africain, et même mondial, et avoir la possibilité de nous qualifier pour les JO 2016 », confie le sélectionneur adjoint.
Programmé du 7 au 14 janvier 2016 à Brazzaville (Congo), le tournoi préolympique masculin de volleyball pour la zone Afrique aura des airs d’une compétition continentale de haut niveau, avec des pays qualifiés tels que la Tunisie, l'Algérie, l'Egypte, le Cameroun, la Guinée, le Kenya, la RD Congo, le Rwanda, le Botswana et le pays-hôte. Une rude concurrence en perspective pour le gain de la première place du classement final du tournoi, synonyme de qualification aux JO de Rio au Brésil.