L’après-Hayatou est en marche. Les conséquences de la défaite du Camerounais face à son jeune rival, le Malgache Ahmad Ahmad, élu président de la Confédération africain de football (CAF) le 17 mars dernier, à Addis- Abeba (Ethiopie), n’ont pas de limites.


Elles se sont étendues à tous ses fidèles lieutenants, un à un écarté au profit des nouveaux maîtres de la Confédération qui entendent bien asseoir leur pouvoir absolu sur l’institution. Le 67e congrès de la FIFA, qui se tiendra du 8 au 11 mai prochain à Manama (Bahrein), sera une opportunité pour les anti-Hayatou de conforter leur position à l’occasion de la tenue de l’élection du 4e et dernier membre africain au conseil de la FIFA. Ils sont 5 candidats africains à concourir pour une place que se disputeront l’Egyptien Hano Abo Rida et les représentants des fédérations de Namibie, Cameroun, Tanzanie et île Maurice.

En d’autres temps, l’Egyptien serait passé comme une lettre à la poste. La chute de Issa Hayatou, dont il était un fidèle allié, a totalement changé la donne. Les vainqueurs de l’élection du 17 mars dernier barreront-ils la route au candidat égyptien ? Les membres de la Cosafa (Afrique australe) feront tout pour que Hani Abo Rida échoue dans sa tentative de garder sa place au conseil de la FIFA.

A priori, l’heure des règlements de comptes a sonné. La prochaine victime de la purge en marche aura pour nom Almamy Kabele Camara (Guinée), ex-premier vice-président de la CAF sous l’ère Issa Hayatou. Il sera dépouillé des nombreuses prérogatives et fonctions qu’il assumait sous la présidence de Issa Hayatou.