Le football camerounais, autrefois fierté nationale et symbole d’excellence sur le continent africain, est aujourd’hui en lambeaux. Et le principal responsable de cette descente aux enfers n’est autre que Samuel Eto’o, l’ancien footballeur, devenu président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Sous son mandat, le sport roi au Cameroun a sombré dans une crise sans précédent, atteignant des niveaux de médiocrité qui font honte à toute une nation. Le classement des meilleurs championnats africains, qui place le Cameroun à la 49e place, est une gifle cinglante pour un pays qui a donné au monde des légendes comme Roger Milla, Thomas N’Kono, Joseph Antoine Bell et les autres. UNE GESTION DÉSASTREUSE Depuis son arrivée à la tête de la Fecafoot, Samuel Eto’o a multiplié les décisions controversées, les promesses non tenues et les erreurs stratégiques. Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes du football camerounais, il a préféré jouer les populistes, en s’engageant dans des projets médiatiques mais sans réelle portée. Les clubs manquent de moyens, les joueurs locaux sont souspayés, et les compétitions nationales sont mal organisées. Pire, la corruption et le manque de transparence ont atteint des sommets sous son règne. Eto’o, qui a pourtant été un joueur adulé et respecté sur les terrains, a montré une incapacité flagrante à gérer les dossiers complexes d’une fédération footballistique. Son manque de vision et son amateurisme ont plongé le football camerounais dans un chaos dont il sera difficile de se relever. Les clubs camerounais, autrefois compétitifs sur la scène continentale, sont aujourd'hui ridiculisés dans les compétitions africaines. Les Lions Indomptables, symbole de la nation, peinent à retrouver leur lustre d’antan, et les jeunes talents préfèrent s’exiler plutôt que de rester dans un championnat en déliquescence.
UN CLASSEMENT QUI FAIT HONTE
La 49e place du championnat camerounais dans le classement des meilleurs championnats africains est un indicateur accablant de la situation. Comment un pays qui a remporté cinq Coupes d’Afrique des Nations et qui a participé à huit phases finales de la Coupe du monde peut-il se retrouver derrière des nations dont le football était jusqu’ici insignifiant ? Cette position est une insulte à l’histoire et à la culture footballistique du Cameroun. Elle reflète l’échec cuisant de Samuel Eto’o et de son équipe à la Fecafoot. Ce classement désastreux n’est pas seulement une question de prestige. Il a des conséquences directes sur le développement du football camerounais. Les clubs camerounais reçoivent moins de subventions car ces dernières sont constamment détournées par Samuel Eto’o et ses complices de la Fecafoot, raison pour laquelle les cluns camerounais ont moins de places en compétitions continentales, et peinent à attirer des sponsors, par manque de niveau. Tout cela contribue à un cercle vicieux de déclin et de médiocrité. UNE AUTOPSIE URGENTE Il est plus que temps que les autorités camerounaises, ainsi que les acteurs du football national, se réveillent et prennent des mesures drastiques. Une autopsie complète du football camerounais doit être réalisée pour identifier les causes de cette débâcle et sanctionner les responsables. Samuel Eto’o, en tant que président de la Fecafoot, doit rendre des comptes. Son mandat a été marqué par des échecs retentissants, des conflits d’intérêts et un manque de résultats tangibles. Il est inadmissible qu’un tel héritage soit gaspillé par une gestion aussi calamiteuse. Le football camerounais mérite mieux. Il mérite des dirigeants compétents, visionnaires et intègres, capables de redonner espoir aux millions de supporters qui rêvent de voir leur pays briller à nouveau. Samuel Eto’o, malgré son passé glorieux, a prouvé qu’il n’était pas à la hauteur de cette tâche. Il est temps pour lui de passer la main et de laisser place à une nouvelle génération de leaders qui sauront relever le défi. Samuel Eto’o, est devenu le fossoyeur de ce même football. Sous sa présidence, le Cameroun est passé du statut de géant africain à celui de nain footballistique. La 49e place du championnat national dans le classement africain est une humiliation qui résume à elle seule l’ampleur du désastre. Il est urgent de tirer les leçons de cet échec et de prendre des mesures radicales pour sauver le football camerounais. Samuel Eto’o doit assumer ses responsabilités et quitter la scène, avant que le sport roi ne soit définitivement enterré.