Infos Sports of Thursday, 12 May 2016

Source: Le Messager

Un site de recueillement pour Patrick Ekeng

Un site de recueillement pour Patrick Ekeng Un site de recueillement pour Patrick Ekeng

Un site de recueillement a été aménagé au siège de la Fédération camerounaise de football hier lundi 9 mai 2016 à l’attention de tous ceux qui veulent dire au revoir au milieu de terrain mort vendredi 6 mai au soir à Bucarest et à la jeune gardienne de buts de Femina star d’Ebolowa décédée dimanche dernier des suites d’un malaise.

Un imposant chapiteau trône majestueusement au parking du siège de la Fécafoot à Tsinga. A l’intérieur, une table sobrement décorée, des cierges allumés, un livre de condoléances et surtout, des gerbes de fleurs portant des messages d’adieu à Patrick Ekeng Ekeng et Jeanine-Christelle Djomnang, deux athlètes camerounais morts dans les stades de football.

Le premier s’est écroulé vendredi lors d’un match du championnat de Roumanie à Bucarest tandis que la seconde a trouvé la mort alors qu’elle était en pleine séance d’échauffement avant le match qui devait opposer son club Femina Stars à Louves Minproff au stade municipal de Nko’ovos à Ebolowa. Après ce week-end noir, le président de la Fécafoot a décidé de soutenir les familles des deux athlètes disparus dans cette douloureuse épreuve. Le choc est à son comble et la tristesse inqualifiable.

Ce n’est pas à la mère de Djomnang qu’on ira apprendre cet aphorisme. Elle qui se lamente sans retenue dans la salle de conférence de la Fédération, transformée, le temps de cette circonstance malheureuse en un lieu de recueillement.Consternation

Drapée dans une longue robe qui lui retombe sur les pieds, la pauvre femme pleure sa fille, consolée en vain par Luc Koah, le troisième vice président de la Fécafoot. « Ma fille est partie ! Elle me laisse à qui ? », Reprend-elle sans cesse. Autour d’elle, les joueuses de Fémina Stars, désemparées, noyées dans une consternation indescriptible, les yeux embués de larmes. Pas la peine d’arracher un mot. La douleur est si fraîche et forte que rien ne peut l’estomper. Même le personnel du palais de Tsinga porte le deuil. Les employés accompagnent en prière et en recueillement les « deux anges » que le Très haut a rappelés à lui lors de ce week-end noir où la faucheuse a étalé son voile noir sur le football camerounais.