Des diplômes de formation remis en mai dernier à l’occasion à 45 maîtres camerounais.

La deuxième édition du « jour du kung-fu » s’est célébrée le 23 mai dernier à Yaoundé, sous l’égide de la Fédération camerounaise de kung-fu wushu et disciplines assimilées (Fecakuwuda), de l’Association pour la promotion de la pratique des arts martiaux chinois (Asppamc) et l’Institut Conficius de l’université de Yaoundé II-Soa.

L’objectif de cette journée était entre autres, d’encourager la population à la pratique du kung-fu et détecter les jeunes talents. Cette activité marquait la clôture du programme d’apprentissage de la langue chinoise et du kung-fu dans certains établissements scolaires de la capitale.

Pour l’occasion, 45 maîtres camerounais de cet art martial chinois, entraînés et recyclés pendant neuf mois par Me Zhao Yang, ceinture noire 6e dan de l’Ecole des boxes chinoise de l’Institut Conficius, ont reçu leurs diplômes de fin de formation.

Selon Me Erisien Fabrice Mba, président de l’Asppamc, le kung-fu est un projet sérieux qui s’inscrit dans la lutte contre le chômage, l’insécurité, l’oisiveté des jeunes et le renforcement des valeurs sociales et humaines. Enfin, l’Institut Conficius a offert 10 bourses d’études aux membres de l’Asppamc et de nombreuses tenues de kung-fu.

L’association prévoit, en outre, de mettre sur pied des compétitions, ainsi qu’une tournée de démonstration en techniques de self-defense dans les centres d’instruction de certains corps de l’armée.