L’Union sportive de Douala tient dimanche un congrès dont les enjeux sont importants. La reconduction du mandat de l’actuel bureau qui dirige d’une main de fer l’équipe depuis 2011 ne souffre d’aucune contestation. Explication.

Quelques années après sa dernière convocation, le congrès de l’Union sportive de Douala va se tenir ce dimanche.Le mandat de l’actuel bureau placé sous le giron du président Franck Happi depuis 2011 sera sans doute à l’ordre du jour.

Mais la probabilité est grande que tout se passe comme une lettre à la poste lorsque ce point sera évoqué. Usé par l’exercice du pouvoir et résolu à jeter l’éponge au terme de son mandat en 2015, Franck Happi qui prépare habilement sa succession à travers des œuvres pérennes depuis quelques années, devrait encore camper longtemps à la tête de l’Union sportive de Douala.

Normal et logique à la fois dans un contexte marqué par une carence criarde de candidats qui ont le profil de l’emploi. En réalité c’est que l’ancien consultant de STV a mis la barre très haute. Aussi bien sur les plans sportifs, qu’administratif et financier, son bilan mérite des épithètes élogieuses.

Peut-on retenir notamment le titre de champion qu’il a offert aux Nassara Gamakai en 2012 après quelques décennies d’attente et la stabilité dont fait preuve le club sur maints plans depuis son avènement. Homme de convictions fortes et viscéralement attaché aux valeurs du football, il s’est imposé comme le patron d’une institution qui n’est plus le jouet d’une administration coupée de ses membres.

L’Union sportive de Douala dont la côte de popularité était au plus bas avant sa venue est redevenue un phénomène de masse et donc le club au million de supporters comme on l’appelle. Aujourd’hui, Franck Happi peut donc se targuer d’un bilan flatteur et d’un large consensus autour de son action.

Le congrès qui se tient ce dimanche pourrait donc tout accoucher sauf des jeux de chaises musicales. Ce sera logiquement un plébiscite pour l’actuel président qui demeure le mieux armé pour assurer sa succession et parachever les chantiers qu’il a entrepris de part et d’autre.