Yaoundé, le 28 novembre 2024 - Dans une confidence bouleversante, Valentin Nkwain, figure emblématique du football camerounais, a révélé les coulisses de sa relation désormais distendue avec Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

L'ancien joueur n'a pas mâché ses mots. « Je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai échangé avec Samuel Eto'o », a-t-il déclaré, allant jusqu'à affirmer avoir écrit une lettre à son ancien ami pour marquer une distance définitive.
Cette rupture n'est pas le fruit du hasard, mais le résultat d'années de suppositions et de critiques qui ont pesé lourd sur sa carrière. « Tous les problèmes que j'ai eus dans le football, c'est parce que les gens me reprochent injustement d'être son ami et de bénéficier des faveurs », explique Nkwain.
Malgré ces tensions, Valentin Nkwain conserve une approche philosophique du sport. « Si mon équipe perd, j'accepte parce que les défaites permettent de tirer des leçons et d'évoluer », témoigne-t-il, démontrant une résilience qui a forgé sa réputation.

Sa critique s'étend également à la gouvernance du football national. « Mon conseil à la Fecafoot est qu'elle soit plus stricte dans la gestion de notre football », lance-t-il, appelant à une transformation profonde des pratiques fédérales.

Cette sortie médiatique met en lumière les dynamiques complexes qui régissent les relations au sein du monde sportif camerounais, où l'amitié et les liens personnels peuvent rapidement devenir des fardeaux professionnels.
L'histoire de Valentin Nkwain illustre la difficile équation entre relations personnelles et intégrité professionnelle dans le monde du football. Un témoignage qui invite à la réflexion sur les coulisses d'un sport où les enjeux dépassent largement le cadre des terrains.