Alors qu’Issa Hayatou comptait sur une majorité de présidents de fédérations, il a été envoyé subitement à la retraite par son rival Ahmed Ahmed ce jeudi à 11h30 GMT à Addis Abéba. Une défaite historique pour le camerounais. 34 contre 20. Mais qui sont les conspirateurs de l’échec d’Hayatou?
Confiant avant l’élection de ce matin, il avait déclaré, « Ce sont les fédérations africaines qui me poussent à rester. Je bénéficie d’un appui incontestable ». La surprise a été totale.
Plus de 6h après l’annonce de cette bonne nouvelle, aucune réaction, aucun message de félicitation du président de la FIFA, ni des présidents des fédérations africaines, ni des stars, ni des présidents de confédérations sœurs. Un silence très curieux! Ont-ils peur du « dinosaure »? Une question qui taraude les esprits avisés. Les supputations vont bon train sur une quelconque ingérence extérieure dans cette élection.
Issa Hayatou lors de son discours à la tribune du 39ème Assemblée générale de la Confédération Africaine de Football (CAF), a appelé les délégués à ne pas céder à l'influence extérieure sur l’organisation.
Cet appel n’a pas visiblement eu d’effet sur les roues de l’histoire. Beaucoup pointent du doigt les fédérations des pays anglophones dans cette chute du dinosaure de Garoua.
Il faut aussi compter certaines défections dans le camp Hayatou. Qui sont ceux-là qui ont trahi le vieux barron de la CAF? De toutes les façons tôt ou tard les les personnalités du monde sportif africain vont sortir de leur silence.
D’ores-et-déjà dans les coulices de l’assemblée générale des têtes continuent de tomber. Des proches du désormais anciens président de la CAF perdent leur place dans ce qu’on peut appeler ‘la révolution de la CAF’.