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Infos Sports of Friday, 23 August 2024

Source: www.camerounweb.com

Violence physique : de graves accusations portées contre Benjamin Banlock

Violence physique : de graves accusations portées contre Benjamin Banlock Violence physique : de graves accusations portées contre Benjamin Banlock

Dans un nouveau développement de l'affaire qui secoue actuellement l'équipe nationale de football du Cameroun, des sources proches du dossier révèlent que c'est en réalité Benjamin Didier Banlock qui aurait agressé des membres du staff nommés par Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

Banlock, nommé coordinateur des sélections nationales par le Ministre des Sports, se retrouve au cœur d'une polémique qui ne cesse de s'amplifier.
En effet, Benjamin Banlock n'est pas un nouveau venu dans le football camerounais. Il a occupé à plusieurs reprises le poste de secrétaire général de la FECAFOOT entre 2018 et 2022. Cependant, son parcours a été entaché par une suspension de ses fonctions en avril 2022, décidée par Samuel Eto'o lui-même. Cette suspension faisait suite à de graves accusations de mauvaise gestion et de pratiques de corruption.

La nomination de Banlock par le Ministre des Sports, en dépit de ces antécédents, a créé des tensions au sein de l'équipe nationale.
Ces révélations jettent un nouvel éclairage sur les récentes déclarations du sélectionneur Marc Brys et du journaliste Thierry Ndoh. Elles soulèvent des questions sur la véracité des différentes versions des événements et sur la complexité des relations au sein de l'encadrement des Lions Indomptables.
Thierry Ndoh est formel. C’est plutôt Banlock qui est l’agresseur. «Je ne l'ai jamais attaqué, si oui, pourquoi ? Le Dr Fotso n'est jamais monté dans le bus à Luanda pour le faire sortir de force. Quant au coordinateur, il n'a jamais fait ce dont Marc Brys l'accuse. Au contraire, c'est lui qui est attaqué à chaque fois. A Nsimalen, Banlock ( Coordonnateur des sélections nommé par le gouvernement, ndlr) a violemment arraché sa casquette et l'a jetée au sol. Il n'a pas cédé à la provocation et cela s'est fait devant les policiers » a expliqué Thierry Ndoh.