Les médias marocains ne relâchent pas la pression dans l’affaire de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun. La presse marocaine ne voit pas d’un bon œil, la visite annoncée du président de la Caf, Ahmad Ahmad au Cameroun. Celle-ci ne cesse de faire pression afin que la Can 2019 soit organisée dans leur pays.

Pas un jour ne passe en effet sans qu’un média marocain ne publie un nouvel épisode de la « lutte » entre le Cameroun, le Maroc, l’Algérie et la Caf pour l’organisation de la Can en 2019. Le site le360.ma, parle même d’une « crise entre le Maroc et le Cameroun à cause de la Can 2019 ». Le média ajoute que « la tension monte entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la Fédération royale marocaine de football (FRMF), d’une part, et Ahmad Ahmad, de l’autre« , suite aux tractations en cours entre les différentes parties prenantes.

Peu de temps avant, un autre article rapportait que si le Cameroun se désiste, le Maroc surclasserait l’Algérie. De ce fait, la presse marocaine ne s’enthousiasme pas de la visite du président de la Caf au Cameroun, qu’elle considère comme étant un moyen pour le président Biya de « convaincre son homologue de la confédération africaine de football », alors que le Cameroun n’est "visiblement pas prêt" .

Des tirs groupés qui s’en prennent également à l’Algérie, pays que les marocains considèrent comme leur concurrent direct à la récupération de la Can 2019 au Cameroun. Selon un autre site marocain « le Maroc peut faire valoir plusieurs stades capables d’accueillir les plus grandes compétitions (…). De son côté, l’Algérie ne dispose que de maquettes de stades qui ne sont pas encore livrés et de deux ou trois stades dans les normes« .
Pendant ce temps, le Cameroun continue sereinement sa préparation.

C’est du moins ce qui ressort de la toute dernière intervention du président de la Fecafoot Tombi A Roko sur le suje, ce samedi 29 juillet. « La meilleure manière pour nous de soutenir la vision du nouveau président de la CAF, c’est d’accepter ce nouveau format et ses nouvelles dates… et je pense que c’est un défi largement à la portée du Cameroun, qui est un grand pays. Le Cameroun relèvera ce défi et organisera la compétition dans les conditions actuelles, avec les 24 équipes et six groupes» a-t-il rassuré.