Le Pichichi camerounais qui a battu des records mondiaux, est une légende vivante du football mondial. Il a à son actif un palmarès impressionnant. Les titres connaissent Samuel Eto’o. Plus de 40 titres, distinctions personnelles et titres en sélection nationale et en clubs y compris.
Le digne fils du Cameroun a aussi réussi l’exploit d’être nominé huit fois dans les trente joueurs éligibles au Ballon d’Or de 2004 à 2011 consécutivement sans jamais monter sur le podium. Il a toujours été devancé par Ronaldinho, Deco, Messi, Henry, Xavi, Iniesta, Sneidjer…
Une situation qui l’indispose et que le Pichichi a jugée très floue. Le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Afrique des nations avec 18 buts avait pourtant les aptitudes nécessaires et se donnait à fond. Il les avait montré maintes reprises sur le terrain.
« En tant que noir, il faut travailler trois ou quatre fois plus que les autres pour être reconnu. J’aurai pu être ballon d’or européen une ou deux fois mais je n’ai pas été. Je ne réclame pas ça. Ce qui important pour moi c’est le titre collectif. J’en ai gagné. Merci à tous mes coéquipiers.,» regrette-t-il presque.
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Un joueur international de son acabit mérite quand cette reconnaissance. Il n’a pas supporté ce qu’on peut appeler une « trahison » de ces hauts dirigeants du football mondial. Arrivé à un moment, eu égard à cette omission de son nom en tête du podium du Ballon d’Or, tout a dépassé la limite du supportable.
« Ce qui m’a un peu offensé à un moment donné c’est quand Cannavaro gagne mais on dit Samuel Eto’O a tout remporté. Il a marqué beaucoup de buts mais pourquoi il n’a pas gagné le ballon d’or. Vu que ces titres existent, j’aurais dû les gagner comme les grands champions,» a-t-il déclaré.
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Celui qui est le seul jour au monde à avoir réalisé deux quintuplés avec deux clubs différents n’a jamais remporté le Ballon d’Or avec ses nombreuses merveilles qu’il a produites dans les clubs européens. Aujourd’hui, il évolue au poste d’attaquant à Antalyaspor en Turquie. Il a visiblement dépassé ce passé, il rêve grand et veut devenir entraineur des grands clubs à sa retraite.
« Pour en arriver là où je suis, j’ai beaucoup souffert. J’ai accepté beaucoup de choses. Parfois je souffrais en silence, alors que j’avais raison. Je suis arrivé là ou je suis, je me suis dit on peut faire beaucoup mieux,» confesse le pichichi très fier de son africanité.