Infos Business of Wednesday, 23 February 2022

Source: www.camerounweb.com

‘LIYEPLIMAL c'est terminé, il n’y aura pas de remboursement’

La société ne va plus les rembourser La société ne va plus les rembourser

• Les investisseurs de LIYEPLIMAL se retrouvent dans une situation difficile

• La société ne va plus les rembourser

• Le PDG annonce les nouvelles mesures


Que se passe-t-il réellement avec LIYEPLIMAL de Émile Parfait Simb. Alors que de nombreux investisseurs étaient sans paiement depuis juillet 2021, le patron de la société qui promet une vie meilleure aux camerounais a annoncé dimanche que les remboursements ne sont pas à l’ordre du jour. Il explique sa démarche par les mutations intervenues au sein de la société et l’impossibilité de payer les souscripteurs via les cartes bancaires. Les investisseurs sont ainsi bloqués malgré eux chez Émile Parfait Simb qui leur promet des fortunes en Limocoin sa nouvelle monnaie.

‘’LIYEPLIMAL ne remboursera personne. Vous venez de réaliser que vous venez de donner votre argent et le Ceo vous dit qu'il ne vous remboursera pas. C'est fini. Au moins c'est clair. Vous n'aurez plus d'espoir dans le remboursement. Vous allez peut-être penser à d'autres solutions mais le remboursement c'est fini. Ce n'est plus possible’’, précise Philip Simo d’Investir au pays.

Aux dernières nouvelles les services de renseignements camerounais ont mené des enquêtes sur les activités de Émile Parfait Simb et les résultats sont plutôt inquiétants. La Sécurité militaire (SEMIL) s’interroge sur un probable lien entre LIYEPLIMAL et le financement du terrorisme dans les régions du Nordè-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun

‘’Du côté de la sécurité militaire, au delà d’avoir également établit qu’il s’agissait d’une arnaque, les enquêteurs ont tenté de savoir si cette plate forme n’est pas utilisée pour le financement de la lutte ambazonienne’’, révèle Boris Bertolt.

La même source indique que ‘’ pour l’instant, les autorités suivent l’évolution de la situation avec la plus grande attention vu le nombre de personnes qui auraient été victimes. Car à ce jour sur 300000 souscripteurs, seulement 111 000 figurent dans les bases de données. Soit 189 000 personnes ayant investi n’étant répertoriés nulle part et ne pouvant donc pas porter plainte. Leur argent s’étant simplement volatilisé’’.