Actualités Criminelles of Friday, 12 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Drame au NOSO : Après Field Marshall, un grand nom tombe sous le feu des balles

Il a été pris pour cible par des personnes embusquées Il a été pris pour cible par des personnes embusquées

Depuis le déclenchement de la crise anglophone au Cameroun en 2017, une grande partie du Lebialem est passée sous le contrôle de la milice du Dragon rouge, dirigée par Oliver Lekeaka alias Field Marshall, récemment tué.

L'on apprend aux dernières heures que le Fon de Lewoh dans le Lebialem a été tué jeudi par des personnes non identifiées. Après plusieurs années passées à Yaoundé où il se trouvait, à cause de la récurrence des tueries dans le Lebialem, ce chef supérieur avait décidé de regagner ses terres, après la mort de Olivier Lekeeka, alias Field Marshall.

Malheureusement, il a été pris pour cible par des personnes embusquées qui ont maintes fois tiré sur lui.

Cela démontre la dent et la rage qu'ont les hommes de Field Marshall après la mort de leur leader.

Dans le même Lébialem, un glissement de terrain s'est produit il y a quelques heures. Comme l’a informé Mimi Mefo Info jeudi le 11 août 2022 sur le réseau social Facebook, de très fortes pluies ont engendré un glissement de terrain à Lewoh, un village de la division Lebialem dans la région du Sud-Ouest.

La source précise que « des images amateurs montrent une parcelle de terrain expédiée par les pluies ».

En termes de bilan, on apprend qu’au « moins quatre (04) personnes seraient portées disparues à cause de l’incident.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) sont témoin de violences répétées, entraînant des morts, des blessés et des infrastructures détruites. Il y a quelques jours, les habitants de Ngomham Makom ont « découvert des dépouilles couchées dans la rue de trois (03) individus. Si les témoins des événements sont rares, ces crimes pourraient être en rapport avec le passage de l'armée hier (jeudi le 04 août, ndlr) soir dans le coin aux environs de trois (03) heures du matin ».

« Finalement dans cette région du Nord-Ouest, c'est mieux que l'Etat du Cameroun demande à tous les populations de quitter et de déserter leurs maisons et leurs terres parce que les forces de maintien de l'ordre qui sont censées protéger les citoyens font plutôt des massacres et des milliers d'innocents ne vont que perdre leurs vies », a souhaité un citoyen sous le choc.

Avec le glissement de terrain dans la zone, les Ambaboys se trouvent pris entre deux feux, obligés de se protéger contre l’armée et à la fois contre les catastrophes naturelles.