L'information selon laquelle No Pity serait tué, circule depuis la semaine passée par des militaires près des heures de recherches dans trois localités de la zone anglophone. Une neutralisation saluée par des adeptes du 'Biyaisme' Mais que faut-il savoir de cette information, Michel Biem Tong dévoile la guerre de l'information qui se déroule actuellement au NOSO.
C’est à se demander ce qui se passe réellement dans la tête de nos amis sardinards. Ils sont tellement rompus au mensonge, à la manipulation et à l’illusion qu’ils croient avoir avoir affaire à des givrés de la cervelle. Il faut être un marabout à l’Everest du bluff pour croire un seul instant qu’on peut faire taire une guérilla par les armes.
Quand ce ne sont pas 7 « terroristes sécessionnistes » que l’on rêve avoir tué à Kumbo, c’est 8 ou 13 ou 20 autres de FM No Pity qu’on a neutralisé dans le BOYO. Et pour embarquer les naïfs et faibles d’esprit dans leurs techniques de manipulation, ils font circuler les photos des pauvres civils enlevés par leurs milices terroristes puis zigouillés, qu’ils présentent pince-sans-rire comme des « terroristes sécessionnistes ».
Le drame est que le camp d’en face poursuit sereinement la lutte et ne manifeste aucun signe d’inquiétude. Le drame est que pendant que ces illuminés fantasment sur une prétendue victoire de leurs soldats brutaux et villageois, ces derniers continuent de tomber telles des mouches au contact d’un insecticide. Seulement au courant de la semaine dernière, plus de 20 soldats sont tombés au front.
Par contre le seul chef de groupe séparatiste qu’ils ont réussi à tuer c’est General Big Trouble de Ndop. Et ce dernier était en train de consommer de l’alcool avec des villageois. Il n’était donc pas armé. Il a été tué au même moment qu’une femme et un jeune du village. Voilà leur seule récolte de plus de deux semaines de « chasse à l’homme.
Tout le reste n’est que rêverie, rebut et distraction consistant à vendre l’illusion une victoire sur le terrain pour justifier le déblocage de l’effort de guerre sur le budget du ministère de La Défense. Rien de plus, rien de moins.