C’est en Mars 2017 que Christian Penda Ekoka, conseiller du président Paul Biya présentait la crise anglophone comme une opportunité historique pour le pays, une occasion de redéfinir les bases pour consolider l’unité nationale et la prospérité à travers un dialogue inclusif .Il proposait la mise sur pieds immédiate et effective de la décentralisation.
Neuf mois après sa sortie, alors que la tension devient de plus en plus grandissante dans les régions dites anglophones avec l’assassinat de près de 16 agents des forces de l’ordre, le Commonwealth a pris des initiatives par l’envoi de sa secrétaire générale,Patricia Scotland qui ne s’est pas limités à rencontrer les autorités administratives, de manière significative, elle est descendue dans les zone en conflit où elle s’est entretenue avec les différentes parties impliquées dans la crise. Sa déclaration finale sera un appel au Dialogue pour mettre en œuvre des mesures de décentralisation et ouvrir un débat à l’assemblée sur le fédéralisme.
Cette position partagée par les partenaires de l’état du Cameroun, Union Africaine, Union Européen, des partis d’oppositions tels le MRC et le SDF,et bien d’autre a été proposée par l’ONG belge International Crisis Group qui le 22 Décembre a produit un rapport préconisant le dialogue sur la forme de l’Etat comme condition de sortie de crise.
"/>