Les Trois quarts des Officiers de l’armée camerounaise ont des faux diplômes ou manquent des diplômes requis. Ils occupent leurs postes grâce au favoritisme et au tribalisme du régime Biya.
Ils sont également les officiers les plus méchants et criminels envers les autres militaires. Tous ces Généraux sont d’abord des hommes d’affaires avant d’être des militaires véreux.
Le contre-amiral Jean Mendoua, né le 23 Décembre 1956 à Ebolowa, chef d'état-major de la marine nationale, sorti de l'école navale de Brest en France avec le grade de sous-lieutenant, a eu à occuper les postes suivants: 1979 Officier de la Marine nationale,1992 Commandant de Centre d’instruction de la Garde présidentielle à Minkama (Obala) ; 1996 Chef d’Etat-major de la Garde présidentielle ; 1999 Commandant en second de la Garde présidentielle ; 2001 Commandant de la Garde présidentielle.
Notez bien ses débuts dans la garde présidentielle de Paul Biya.
Quand le sous-lieutenant Jean Mendoua sort de Brest, il est directement affecté à la garde présidentielle (GP) de Paul Biya, un président de la République qui aime s'entourer les membres de sa tribu.
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Il passe successivement aux postes suivants: chef section, commandant de compagnie, depuis 1991 commandant en second de la GP, et en mars 2011 Paul Biya le promeut contre-amiral, un rang de général.
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Par décret présidentiel, il quitte la GP pour être nommé chef d'état-major de la Marine nationale, en remplacement du vice-Amiral Ngouah Ngally Guillaume dont Paul Biya se plaignit le 4 février 2010 de la corruption et de l'incompétence au cours d'une audience de deux heures avec l'ambassadrice des États-Unis Mme Janet Garvey. L'on s'attendait donc que son remplaçant soit un homme intègre et compétent. Lisez seulement l'article ci-dessous pour voir la révolte que la gestion chaotique de Jean Mendoua provoqua en 2015 parmi les soldats du front de guerre de l'extrême-nord.
Ces soldats abusés, leurs primes volées, avaient écrit à Paul Biya pour demander sa relève, sans suite. Ils ignoraient que Paul Biya est son parrain et protecteur.
Nos investigations montrent que beaucoup de militaires camerounais nommés à des postes de commandement n'ont pas les diplômes requis. Ils reçoivent leurs promotions grâce aux opportunités que leur offrent le favoritisme et tribalisme, des tares qui définissent le régime Biya.
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Les militaires du front sont tout simplement victimes de ce qui était inévitable. Jean Mendoua commande les gens dans l'armée alors qu'il lui manque les diplômes militaires requis pour son poste. L'armée a en effet ses stages et formations à l'issue desquels elle délivre des diplômes qui doivent être utilisés comme base de l'avancement de leurs bénéficiaires, en termes d'échelons et de promotions.
Jean Mendoua n'a aucun des diplômes militaires requis pour commander en général, en encore moins pour commander au rang de général. Il lui manque en effets les diplômes suivants: [ESCU], CEM (certificat d'état-major), DEM (diplôme d'état-major) et surtout le diplôme de l'école de guerre (DEG) qui permet d'accéder au grade de général. Visiblement Paul Biya se fout pas mal de ces diplômes militaires, pourtant indispensables, et nomme ses officiers généraux sur la base exclusive du favoritisme et du tribalisme.
C'est ainsi que Jean Mendoua est nommé chef d'état-major, porteur du pouvoir de commander tout le monde à la Marine nationale, y compris de jeunes officiers qui eux ont tous les diplômes qui lui manquent. Certains de ces jeunes officiers, et même des soldats, ont des doctorats, comme le doctorat en droit à la défense, et sont obligés d'assister, impuissants, aux multiples erreurs de commandement de l'incapable contre-amiral Jean Mendoua. Evidemment, il ne peut pas les commander efficacement avec son seul diplôme de sortie de l'école navale comme sous-lieutenant.
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La situation est encore pire pour un autre protégé de Paul Biya, le contre-amiral Joseph Fouda, ancien étudiant de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en France, actuellement conseiller militaire de Paul Biya. Joseph Fouda n'a jamais commandé, même pas une section de deux personnes, et pourtant il occupe le rang de général. Or, pour devenir général, il faut avoir une expérience de commandement.
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Or, depuis deux décennies qu'il a servi d'abord comme aide de camps puis en 2011 comme conseiller spécial aux cotés de Paul Biya, Joseph Fouda passe tout son temps à exécuter les oeuvres basses présidentielles, des activités qui n'ont rien à voir avec l'armée. Cela n'empêche pas qu'il est promu contre-amiral, un rang de général de l'armée camerounaise, sans les notes normales de l'armée donnant accès aux stages et formations qui lui auraient donné les diplômes militaires nécessaires pour avancer au rang de général.
Nous constatons qu'il est noté par Paul Biya seul, en fonction des basses besognes et des crimes qui fondent ses activités dans l'ombre de Paul Biya, «sur hautes instructions du chef de l'État».
Paul Biya est inapte au commandement, au point où il s'est replié sur lui-même pour gérer le Cameroun comme une chefferie bulu. Et tout naturellement il s'entoure aussi des inaptes au commandement.
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