Politique of Tuesday, 25 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Arrestation de Ngoh Ngoh : le SGPR 'dévoré' par les médias au Cameroun, la presse s'enflamme

C'est l'affaire du moment au Cameroun. C'est l'affaire du moment au Cameroun.

C'est l'affaire du moment au Cameroun. Tout porte à croire que le SGPR serait dans de beaux draps.

Les publications de ce jour semblent confirmer l’existence d’un mandat d’amener délivré par la présidente du Tribunal Criminel Spécial. D'ailleurs même le Journal Le Messager le confirme : « Bien que le régime de feu le président El Hadj Amadou Ahidjo ait été jugé à tort ou à raison comme étant brutal et autoritaire, jamais on avait enregistré une telle réverbération où la Justice en vient à délivrer un mandat d’amener à l’encontre d’un ministre d’Etat, qui plus est, le plus proche collaborateur du président de la République en pleine fonction. Ce que l’opinion nationale et internationale vit depuis quelques jours au Cameroun comme évènement majeur du monde politico-judiciaire, à savoir la délivrance d’un mandat d’amener (la plupart des sources bien introduites contactées par Le Messager indiquent que ce document judiciaire existe effectivement) du Procureur général auprès du Tribunal criminel spécial (TCS) à l’encontre du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, est assurément une entreprise inédite. C’est comme si à l’époque du président Ahidjo on entendait dire que la justice avait émis un mandat d’amener contre le ministre d’Etat Samuel Eboua, à une certaine époque secrétaire général de la présidence de la République. Chose assez inimaginable en tout cas, le régime d’Ahidjo ayant ses codes de fonctions que celui de son successeur a inéluctablement désactivé. »

L’histoire du mandat d’amener qu’aurait délivrée la présidente du Tribunal Criminel Spécial (TCS) Annie Noëlle Bahounoui Batende contre le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh retient l’attention dans plusieurs journaux parus ce matin, sur les antennes radios et TV et sur Facebook, indique Cameroon Info.

Dans la presse écrite des confrères ont pris fait et cause pour celui que certains surnomment « le vice-dieu ». Cas d’Essingan qui titre « Le cas Ngoh Ngoh : la justice embastillée », La Nouvelle qui plaque en grande Une « pourquoi cet acharnement contre Ngoh Ngoh », tandis que Mutations et Repères s’abstiennent de prendre position. Le premier écrit : « le mandat d’amener qui fait grand bruit ». Le second titre : « fracture au sommet de l’Etat : le fossé se creuse »