Actualités Régionales of Wednesday, 10 November 2021

Source: www.camerounweb.com

NOSO: le sergent chef Temfack tué dans une explosion à l'EEI

D'autres militaires ont été tués dans l'explosion D'autres militaires ont été tués dans l'explosion

• Un Sergent Chef a perdu la vie dans l'explosion d'un EEI au Noso

• Plusieurs autres militaires ont été aussi tués dans l'embuscade

• Les propos d'Un colonel de l'armée sur le défunt a étonné la famille



Encore des pertes en vies humaines dans le rang des militaires en zone anglophone. Une attaque sécessionniste perpétrée ce mercredi 11 novembre a coûté la vie au Sergent-chef Rcihard Temfack.

Leur convoi militaire est tombé dans une embuscade suivie de l'explosion de l'Engin Explosif Improvisé (EEI). D'après le bilan établit pour ce drame, plusieurs de ses camarades ont été également tués.

La famille du jeune homme, très affectée par la perte de leur fils, va recevoir un soutien glacial de la part d'un Colonel de l'armée. " Ne parlez plus de ça ! Nous ne voulons plus que vous parlez de cette mort partout comme vous le faites", a rapporté un membre de la famille Temfack qui a repris les propos du Colonel.

Les familles perdent au quotidien leurs fils, père, ami, proche dans la crise anglophone. Le gouvernement camerounais observe rarement un hommage militaire à ces soldats tués au front de guerre. Du côté de Buéa, une explosion a été signalée au sein de l'Université faisant plusieurs blessés.




Une bombe vient d'exploser à l'Université de Buéa, plusieurs étudiants blessés



La tension ne baisse pas à Buea, cette ville du Cameroun anglophone, chef-lieu de la région du Sud-Ouest en proie à un conflit qui dure depuis plusieurs années déjà. Un drame vient de frapper l’Université de la localité. Selon les informations, une explosion a été entendue dans un amphithéâtre alors qu’il était bondé d’étudiants en plein cours.

Selon le confrère Mimi Mefo Info, aux dernières nouvelles, un engin explosif a détonné dans un amphithéâtre de l'Université de Buea, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, touchée par le conflit.

L’on signale des blessés parmi les étudiants. Pour le moment, c’est la confusion générale et la débandade dans tous les sens. Chacun, étudiants comme enseignants essaient de se sauver. Il serait difficile d’établir à l’heure actuelle un bilan de cette explosion.

Il s’agit de toute évidence d’un attentat à la bombe, comme l’on a connu ces derniers jours. Difficile d’identifier les auteurs pour le moment.
Déjà, un engin explosif improvisé avait explosé ce lundi dans la dans la même ville, coutant la vie à un chauffeur de taxi, selon la police. Buea Ghost Fighters, un groupe séparatiste armé a revendiqué l'explosion qui s'est produite dans la ville de Buea, chef-lieu de la région.

Un combattant séparatiste déguisé en passager a arrêté un taxi puis a lâché le dispositif explosif dans le véhicule qui a explosé et tué le chauffeur de taxi identifié comme étant Feugang Baude-Laire. Un policier sur les lieux a déclaré que l'explosion, qui a également fait courir les passants, était inhabituelle dans la ville relativement paisible. "Ce genre d'attaque est très rare à Buea", a-t-il dit.

Les combattants séparatistes ont déclaré qu'ils ciblaient les chauffeurs de taxi qui désobéissaient à l'ordre de rester à la maison le lundi. Chaque lundi, les habitants des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun restent chez eux à la suite d'une "ville fantôme" ou d'un ordre de sit-at-home, une forme de désobéissance civile que les dirigeants séparatistes ont instituée depuis 2017.