Les aumôniers de l’armée participent à un séminaire d’imprégnation ouvert mercredi à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé.
Dans un contexte de guerre marqué par le déploiement des hommes en tenue loin de leurs familles respectives, l’encadrement spirituel des militaires est fondamental. Le renforcement de leur moral et l’amélioration de leur comportement dans la société sont aussi capitaux.
Ce sont ces missions dévolues aux aumôniers de l’armée que le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsoulloum a rappelées mercredi à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG). C’était à l’ouverture du séminaire d’imprégnation de ces collaborateurs bénévoles musulmans, catholiques, protestants et orthodoxes, venus de tout le Cameroun.
La rencontre de Simbock à Yaoundé, la première du genre, s’articule autour de l’acquisition des connaissances sur l’organisation et le fonctionnement de l’armée au Cameroun.
A en croire le directeur du séminaire, le capitaine de vaisseaux Samuel Ndutumu, un accent sera également mis sur la situation sécuritaire et la politique générale de la défense du pays, ainsi que les lois qui régissent la guerre.
L’objectif étant d’outiller ces acteurs afin qu’ils jouent pleinement leur rôle de conseillers et d’encadreurs spirituels. « Ils sont appelés à intégrer les casernes, et devront accomplir leur tâche sans extrémisme ni prosélytisme », a prescrit Said Kamsoulloum.
A ces « hommes de Dieu, appelés à contribuer à la paix et à la stabilité au Cameroun », le général de division, Esaïe Ngambou, commandant de l’ESIG, a simplement décliné le slogan de son institution : « l’ESIG, la stratégie au service de la paix », en guise de bienvenue. La rencontre s’achève ce jour.