Réligion of Friday, 28 July 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

Crise EEC: le Conseil prend des mesures radicales

Le Conseil invite ceux qui sont restés en marge au respect des dispositions en vigueur Le Conseil invite ceux qui sont restés en marge au respect des dispositions en vigueur

C’est la substance d’un communiqué publié à la suite d’un Conseil Synodal Général qui s’est tenu cette semaine.

Les membres du Conseil Synodal Général des instances contestées de l’Église Evangélique du Cameroun sont en conclave depuis le 24 juillet 2017, à Mbouo-Bandjoun, dans la Région Synodale du Koung-Khi. Les travaux s’achèvent ce 28 juillet.

Hier jeudi, 27 juillet 2017, le président de l’instance a rendu public une Déclaration en guise communiqué final. Et l’on peut dire que les derniers rebondissements n’ont pas eu d’effet attendrissant sur la détermination du pasteur Jean Samuel Hendje Toya à garder les rênes de l’EEC.

Bien au contraire, « le statu quo dans le mouvement et le placement du personnel » semble être son meilleur argument pour entrer en conversation avec les branches contestataires de la congrégation. Celles-ci ont pourtant obtenu de la justice, il y a quelques jours, l’annulation du processus électoral de Ngaoundéré et tous les actes subséquents.

Malgré l’appel interjeté devant la Cour d’Appel du Littoral, à Douala, le Bureau contesté semble impuissant devant la détermination des frondeurs. Il se montre même assez inquiet pour les pasteurs qu’il a affectés dans les paroisses « rebelles » et les fonds dont il est coupé.

Le communiqué invite donc « sans délais les paroisses et les Conseils d’anciens qui se sont mis en marge, au respect des dispositions en vigueur au sein de l’EEC ; il leur rappelle leur responsabilité, quant à la sécurité des pasteurs et leurs familles ».

Le révérend Hendje entend néanmoins « prendre de nouvelles initiatives dans le but du retour à la normale ». Outre la prière « pour la paix et l’unité de l’Église », les conseillers appellent « au sens de responsabilité » à l’égard de l’Église et de la Nation et à la « vigilance dans l’usage des réseaux sociaux ».