Diplômés de la faculté protestante, certains sont obligés aujourd’hui de se lancer dans les vacations ou dans les activités champêtres.
Selon notre confrère Le Jour, actuellement 50 pasteurs de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC) attendent d’être affectés dans les paroisses. Et lesdites paroisses ont cruellement besoin d’ouvriers. Depuis des mois qu’ils sont sortis de la faculté de théologie protestante et des sciences religieuses de Ndoungué, leur situation reste inchangée. La cause c’est la crise qui paralyse l’EEC. Aujourd’hui donc, les pasteurs inquiets se sont lancés dans les vacations et dans les activités champêtres. La résolution de leur problème leur semble lointaine du fait du verdict prononcé par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Bonanjo, qui suspend le bureau contesté par le Révérend Richard Priso, candidat malheureux aux élections de Ngaoundéré.
«Le statut quo de notre église nous accable le plus. Voici qu’après avoir fini la formation en théologie, je reste en attente. Je suis en famille depuis des mois. Avec une famille en charge», déclare dans les colonnes du quotidien l’un de ses pasteurs. «Après notre sortie de l’école, nous ne savons pas à quand nous serons affectés dans les paroisses. Le bureau général nous demande d’attendre. La crise est au cœur de cette décision de l’église. Avec l’allure des choses, je suis inquiet», explique un pasteur.
Le quotidien Le Jour indique que ces hommes de Dieu ne sont pas les seuls à subir les conséquences de la crise qui sévit depuis un bon bout de temps au sein de l’EEC. Il y a aussi une bonne partie, de pasteurs proposants avec délégation pastorale (PPDP) qui attendent eux d’être consacrés. Et ce depuis le mois de janvier 2017. Pourtant dans les résolutions du Conseil synodal général, il a été noté que plus d’une trentaine de PPDP devaient être consacrés au saint Ministère.